Portugal : froid de canard
Deja deux jours et il fait vraiment tres froid. On dort presque tout habille et nos shorts ou jupes vont rester dans l'armoire mais ce n'est pas grave, on profite de l'air pur des montagnes et de la famille...
Bisous.
Deja deux jours et il fait vraiment tres froid. On dort presque tout habille et nos shorts ou jupes vont rester dans l'armoire mais ce n'est pas grave, on profite de l'air pur des montagnes et de la famille...
Après le suicide de sa femme (qui met le feu à la maison) Paul Miller se retrouve seul. Ses deux enfants habitent loin de la maison, il n'a aucun lien avec eux et ne désire pas en avoir.
Il habite dans un appartement et passe du temps à écouter ses voisins, un vieux médecin, deux jeunes femmes, un curé, son collègue avec lequel il s'occupe de tondre les pelouses.
Paul vit seul et s'enferme petit à petit au fond de lui-même jusqu'à l'hôpital psychiatrique où il refuse cette fois littéralement de parler.
Un livre difficile où le personnage frôle toujours avec la folie.
Sûrement pas le meilleur livre de Dubois mais il m'aide à comprendre ses obsessions d'écrivain.
Demain, nous partons pour quelques jours au Portugal, dans le village de Sandrine. Je vais en profiter pour marcher, découvrir un peu plus le Nord que je ne connais pas bien et surtout écouter tout le monde parler dans une langue que je ne comprends pas. Je vais donc sourire bêtement et attendre que Sandrine pense à traduire ou à résumer la conversation.
Depuis dimanche soir et notre retour d'un week-end à Lille et d'une soirée éléctorale chez Marion et Sylvain, voyant l'avane de Nicolas S. au premier tour, j'ai un virus dans mon ordinateur. Ca n'a peut-être aucun rapport mais on voit les coïncidences là où on veut.
L'auteur est le créateur des Editions Actes Sud. Je lis de temps en temps ses carnets, en ligne sur son site, et je voulais aller plus loin de la découverte de son écriture. J'ai choisi celui-ci un peu au hasard mais aussi à cause du titre, un peu mystérieux.
Le narrateur se confie à un psy ou imagine ce qu'il dirait à un psy après le décès de sa mère. Il essaie de remonter le fil de sa vie avec elle et sans elle à travers les événements qui ont vraiment eu lieu mais également à travers ceux qu'elle a bien voulu laisser apparaître dans les romans qu'elle a publié tout au long de sa vie. Le rôle du narrateur et celui de lecteur étant de parvenir à déméler le vrai du faux. La plupart du temps, c'est le faut qui séduit plus...
Un livre très bien écrit, intelligent, littéraire... ça faisait longtemps...
Hier soir, alors que Marion et Sylvain étaient avec nous, j'ai attrapé la télécommande pour zapper et sur une chaîne de la TNT ou proposée par la Freebox, je ne sais plus, je tombe sur Karaté Kid. Le film avait commencé depuis vingt bonnes minutes mais je l'ai laissé. Je n'avais pas revu ce film depuis très longtemps et il faisait pourtant parti des films qui ont marqué mon enfance (comme Les Goonies, Stand by me, Piège de Cristal, Rocky, Retour vers le futur, Indiana Jones ou Le Gendarme à Saint-Tropez...).
Le vieux maître japonais est vraiment génial et quel bonheur de l'entendre dire à Daniel-San : "lustrer, frotter".
Les filles n'ont pas eu l'air passionné. Par contre, Sylvain et moi, nous avons suivi l'entraînement et le tournoi du jeune héros pour arriver sur le moment ultime où Daniel donne ce coup de pied (technique de la cigogne) alors qu'il souffre horriblement à la jambe.
C'était magnifique !!!
Kelvin, le personnage interprété par George Clooney, reçoit un message étrange d'un ami professeur, en poste dans un vaisseau étudiant la "planète" Solaris. Dans celui-ci, il lui demande de venir tout de suite, qu'il se passe dans le vaisseau des choses incroyables et qu'ils ne sont pas seuls.
Kelvin arrive sur le vaisseau et découvre du sang. Il suit le traces et tombe sur les cadavres du professeur et d'un autre passager. Il retrouve deux membres de l'équipage, Snow et Gordon, qui semblent très inquiets et qui expliquent à Kelvin que le professeur s'est suicidé. Kelvin reste dans sa chambre. La nuit, il rêve de sa femme, de leur rencontre, de leur amour. A son réveil, elle est là près de lui. Il croit devenir fou mais elle est bien réelle. C'est pourtant impossible car elle s'est suicidée. Il l'enferme dans une navette et la jette dans l'espace, ne supportant pas cette vision.
La nuit suivante, il rêve à nouveau et à son réveil, elle est de nouveau là. Il comprend alors que Solaris est une planète vivante qui envoie des êtres dans le vaisseau. Alors que Gordon essaie de le convaincre qu'il faut se débarasser des ces êtres, Kelvin veut de son côté profiter de sa femme enfin retrouvée pour réparer les erreurs du passé et vivre avec elle jusqu'à la fin des temps... même si ce n'est pas vraiment elle...
Un beau film, lent mais poétique. Avec une musique magnifique.
Le narrateur ressemble à l'auteur, jeune et écrivain. Il est invité au Caire pour un Salon du livre et des conférences. Il rencontre dans l'avion un autre écrivain, Martin Millet, plus âgé et qui traîne avec lui une frustration sexuelle immense. Et ce n'est pas en Egypte, à son grand désespoir que Martin va trouver des femmes prêtes à tout pour lui. Les deux écrivains rencontrent des gens sur place, de l'institut français, de l'ambassade. C'est le récit des ces quatre jours où deux occidentaux se confrontent avec l'Islam...
La fin est un peu étrange puisque le narrateur nous apprend que c'est en fait Martin Millet qui a écrit un livre intitulé La fascination du pire et que pour ses propos sur l'Islam, son livre a provoqué un véritable scandale. Ca rappelle un peu l'affaire Houellebecq...
Ce n'est pas trop mal, plutôt bien écrit. Je pense que je vais essayer d'en lire d'autres de cet auteur.
Après l'opération Tempête du désert, quatre soldats tombent sur un coup incroyable. Ils ont une carte qui indique la cachette de centaines de lingots d'or. Sans rien dire à leurs supérieurs, ils partent à l'aube faire leur mission pensant que tout serait fini en fin de matinée. Ils trouvent l'or facilement mais les choses ne se passent pas comme prévues et surtout, ils se rendent compte que des gens ont souffèrent pendant cette guerre, les pro ou les anti Saddam, et qu'ils ne peuvent pas voler l'or comme ça, impunément...
Ils retrouvent donc à faire des choix et à hésiter entre l'or ou des vies humaines.
Un film intéressant sur la première guerre d'Irak, pas forcèment tendre pour les Américains.
Le narrateur est atteint du "locked-in syndrome". Seul son oeil gauche bouge.
Le dernier tome du journal de Pascal Sevran...
Pourquoi pas ? Il écrit bien cet homme. On peut ne pas être d'accord avec ses idées étroites, son côté vieille France et c'était mieux avant, son côté j'adorais Mitterrand et je roule pour Sarko aujourd'hui... Mais il écrit bien. Et il parle de Philippe Besson, ami très proche, et écrivain talentueux.
Le texte est court. Il cite beaucoup de passages de lettres, d'autres journaux. C'est d'ailleurs très drôle car il cite un passage du dernier journal de Renaud Camus dans lequel l'auteur raconte un repas chez Pascal Sevran, après avoir lu dans le précédent journal de l'animateur qu'il était admiré par lui. Les textes se croisent, s'inspirent, l'intertextualité est très importante.
Mais je peux comprendre que ça n'intéresse personne !
J'ai enfin vu ce film dont Rémi, Nicolas et Cléry me faisaient l'éloge, me disant qu'ils auraient volontiers fait une adaptation théâtrale de ce scénario.
Cinq étudiants vivent dans une maison. Un soir, l'un deux est pris en stop par un routier. Comme il pleut des cordes, il lui propose de venir dîner avec les autres. Au fil de la conversation, les cinq amis se rendent compte que ce mec est un taré, facho et mysogine, et de fil en aiguille, dans un cas de légitime défense troublant, l'un des étudiants lui plante un couteau dans le dos.
A partir de là, ils décident d'inviter régulièrement des gens aux idées étroites et les empoisonnent un par un, partant du principe que s'ils avaient pu se retrouver devant Hitler, en 1909 par exemple, ils n'auraient pas hésité à le tuer pour épargner au monde ses horreurs. Ils agissent de même ici en éliminant des gens qui pourraient être des Hitler en puissance. Ils font cela pour la bonne cause. Mais le jeu les dépasse...
En regardant ce film, j'essayais de penser à une adaptation. Ce n'était pas si simple. Il y a beaucoup de choses très connotées sur les Etats-Unis, leur politique intérieure. Il y a certaines scènes d'extérieures qui ont leur importance et qu'il faudrait transposer ailleurs.
Mais bon, je suis au chômage, j'ai le temps pour le moment. Je garde ça dans un coin de la tête.
Un film adapté d'une BD de Franck Miller.
Très esthétique, belles couleurs, belles images, des scènes de combats mémorables... Même le sang qui gicle d'une jambe coupée ou d'une gorge tranchée est beau.
Un scénario clair : 300 soldats de Sparte avec leur tête le roi Léonidas (avant qu'il se mette à faire des chocolats, désolé pour celle-là...) vont repousser des milliers de soldats perses jusqu'à mourir au combat, honneur suprême.
Paul remonte le fil de sa vie, depuis sa rencontre avec Anna, sa première femme, jusqu'à maintenant. Il essaie de comprendre pourquoi et comment il a pu arriver jusqu'ici. Chapitre après chapitre, on apprend de nouvelles choses et la vie de Paul prend forme.
Malheureusement, je trouve la fin un peu bâclée et pas très claire.