Les choses simples
31.3.08
30.3.08
28.3.08
27.3.08
Un peu avant la fortune
L'aube le soir ou la nuit
Je suis content de l'avoir lu longtemps après la rentrée littéraire et le petit buzz crée par la sortie de cet ouvrage particulier. En effet, Yasmina Reza a suivi Nicolas Sarkozy pendant plusieurs mois, tout au long de sa campagne et a noté, en tant qu'écrivain, ce qu'elle percevait de lui, ces petits détails que d'autres ne voyaient pas.
Elle semble admiré l'homme et son ambition.
Un texte intéressant malgré l'absence de fil conducteur qui peut dérouter.
25.3.08
Asterix aux jeux olympiques
Comme prévu, ce n'est pas terrible. On ne rigole pas, on sourit à peine sur quelques scènes.
Benoît Poolvoorde et Alain Delon sont à la limite du ridicule et Clovis Cornillac en Asterix a l'air d'une nullité affligeante.
Le seul moment marrant se trouve à la fin quand Jamel arrive... Quand on se souvient que le précédent, réalisé par Alain Chabat, était vraiment très marrant...
A vite oublier.
23.3.08
21.3.08
The Zodiac
Je croyais voir Zodiac, le film de David Fincher et finalement, j'ai vu The Zodiac. Je m'attendais à retrouver certains acteurs et certaines images mais finalement, non...
Malgré tout, cette version, n'est pas trop mal. Ca se laisse regarder facilement et l'acteur principal, Justine Chambers, le Dr Karev de Grey's anatomy, joue plutôt bien.
Il faut je me procure l'autre rapidement.
Le blog ? Hein, quoi ? Ah oui, c'est vrai...
En fait mon gros problème, c’est que j’ai beaucoup de boulot en ce moment et un enfant qui me prend du temps. Du coup, dans la journée, je ne trouve pas le temps d’écrire un peu et le soir, je suis trop fatigué pour m’y mettre quand tout le monde est couché.
Bref. Je vais donc essayer de résumer ma semaine.
Vendredi dernier
Soirée d’anniversaire de ma mère. Elle avait invité des amis, notamment Serge et Corinne, que je connais depuis très longtemps. Je crois bien que Serge a dû aider ma mère à changer ma couche. C’était très sympa. Soirée raclette. J’ai tiré un trait sur mon régime. C’est impossible de poursuivre à moins de rester enfermé chez soi, de refuser toutes les invitations ou d’avoir toujours dans sa poche un peu de jambon avec quelques surimis. Vincent a été sage, bien endormi dans sa nacelle. J’ai crâné un peu en écoutant les gens nous dire qu’il était mignon, sage, agréable, que nous avions de la chance. Ah, la fierté devant son fils…
Samedi
Ménage à fond le matin. Il était temps. Sandrine répétait depuis plusieurs semaines qu’il fallait s’y mettre, que ce n’était plus possible. Même moi je m’en rendais compte. J’ai mis toute la matinée à faire la salle de bain pendant que Sandrine s’occupait de toutes les autres pièces.
Stéphane et Elodie sont passés rapidement dans l’après-midi pour récupérer mon maillot. Je ne pouvais pas venir au match de dimanche. Du coup, hop, quelqu’un me remplace, quelqu’un qui prend tout de suite mon maillot… Comme quoi, personne n’est irremplaçable ! Mais je le savais déjà, surtout au handball, surtout avec mes performances. Cette grosse période de trêve handbalistique est un peu étrange. Jouer au hand ne manque pas. C’est surtout le fait de ne pas faire de sport qui est dur. Je sens que j’en ai besoin mais je m’aperçois que l’entraînement à Ozoir-la-Ferrière, la distance, ne peut peut-être pas s’adapter avec ma nouvelle vie. Alors, je réfléchis un peu. Changer de club pour me rapprocher. Mais je ne sais pas vraiment où aller. Et puis, ça sera sûrement la première fois que je jouerais sans Stéphane. Ca peut paraître con mais nous n’avons fait que nous suivre, moi plus que lui d’ailleurs. En même temps, c’est sûrement ce que nous avons de mieux à faire si nous voulons encore prendre notre pied en jouant au hand : se séparer, tenter notre chance ailleurs et voir ce que nous valons vraiment. Enfin, ça c’est surtout moi qui le pense.
Ou alors, carrément, changer de sport, faire autre chose…
Nous avons ensuite passé la soirée avec Marion et Sylvain. Pizza.
Vincent a bien dormi. Sylvain tenait à ce que nous le notions, tenait à ce que nous transmettions l’information à Laetitia.
Dimanche
Déjeuner chez la tante de Sandrine pour les Rameaux. Je ne savais même pas qu’il fallait faire un truc spécial pour cela. J’aurais peut-être dû aller au cathé…
Fin d’après-midi cool et soirée cool à la maison.
Lundi
Journée professionnelle au Salon du livre. Rien de spécial. Des libraires, des bibliothécaires, des auteurs, des gens qui recherchent des emplois et qui nous laissent leur CV.
Seul événement important de la journée : Corbier est venu me poser une question. Il voulait savoir si nous avions un livre sur le blues. J’ai répondu non, comme ça de mémoire, sans même demander ou vérifier dans le catalogue. Quand j’ai raconté autour de moi qui je venais de voir et ce qu’il m’avait demandé, tout le monde m’a dit : « bah, on en a un, un livre sur le blues… »
Je me suis promené sur le salon pour prendre quelques photos.
Je suis rentré un peu tard. Mon frère Michaël avait prévu de venir voir le petit mais j’ai dû annuler dans la journée.
Sandrine m’avait attendu avec Vincent pour le bain et le biberon.
Mardi
Rien de spécial au boulot, rien de spécial à la maison.
J’ai retrouvé Sandrine aux Arcades. Elle avait rendez-vous chez le kiné et j’en ai profité pour traîner à la FNAC et montrer la merveille à mes anciennes collègues. L’ambiance à la FNAC est toujours la même. Tout le monde a toujours envie de partir le plus vite possible mais ils sont tous toujours là.
Mercredi
Je suis retourné au Salon vers 15h30 pour aider à la fermeture et surtout remballer les livres. On nous avait livré d’énormes box posés sur des palettes. L’un de nous se mettait dedans et nous lui donnions les bouquins par piles qu’il rangeait ensuite dans le carton. Nous avons mis 1h15 alors qu’il nous a fallu toute la journée la semaine précédente pour tout installer.
Je suis encore rentré tard mais cette fois, Vincent dormait déjà.
Nous avons passé la soirée sur Copains d’avant à chercher les têtes des gens perdus de vue depuis si longtemps. J’ai retrouvé des photos de moi sur deux photos de classe du collège, et revus certaines tronches du lycée…
Jeudi
J’ai définitivement abandonné le régime. Ou en tout cas, je fais une pause. Je dois continuer à faire attention mais je fais un break avec le blanc de dinde.
Je suis renté assez tôt pour que Sandrine puisse retourner chez le kiné. Je suis resté avec Vincent qui chouinait un peu. Je lui ai donné son bain et son biberon. Sandrine est revenue juste après, le temps de lui faire un bisou et je suis allé le coucher.Les Pinto ont passé la soirée à la maison. La veille, Micaël avait refusé notre invitation, trop fatigué pour sortir. Il voulait réitérer ce soir mais je crois que Laetitia l’a un peu poussé. Alexia avait la frite et semblait osciller à chaque instant entre la fatigue et la grande forme. Elle parlait, bougeait, chouinait puis se retrouvait d’un coup dans les bras de quelqu’un et semblait presque prête à tomber de fatigue, mais non…
20.3.08
Encore une nuit de merde dans cette ville pourrie
14.3.08
Pourquoi je suis fatigué aujourd'hui ?
En arrivant à la maison, nous avons discuté avec Cécile, ma cousine, en rapprochant Vincent de la webcam. Il ne disait rien, sage comme une image.
Une jeune femme et ses deux petites filles sont venues récupérer notre télé. Un jour pour la vendre sur EBAY, génial !!! Je l’ai aidée pour installer la télé dans son coffre. Vincent avait décidé de faire une petite crise pendant que la dame était là, du coup Sandrine a dû s’éclipser.
Quand je suis remonté, le petit était calmé. Sandrine me l’a transmis et elle est vite partie faire les courses.
J’ai donné le bain à Vincent puis son biberon. Sandrine avait tout préparé donc c’était assez simple.
Je suis allé le coucher puis, Sandrine est revenue, au moment où j’allais commencé à me faire à manger. Je l’ai aidée à ranger les courses.
Ma mère est arrivée à 21 heures, pile à l’heure. C’est important de le signaler parce que ce n’est pas souvent.
Je me suis fait à manger et les parents de Sandrine sont arrivés alors que j’entamais mon steak haché.
Nous avons attendu Cidalia pour manger le gâteau fait par Ana. Je n’y ai pas touché. Ana avait rapporté deux bougies, un 7 et un 5, elle n’avait rien d’autre que ce 5 que nous avons mis à l’envers pour former un deux et obtenir ce beau 27. Elle a soufflé ses bougies et ouvert ses cadeaux
Mercredi
Laetitia et Micaël nous avaient invités chez eux à manger une tartiflette. Difficile de refuser. J’y suis allé, prenant cela comme une épreuve, et j’ai fait quelques écarts, mais vraiment de très petits écarts. Stéphane et Elodie étaient là également.
Stéphane a pu donner le biberon à Vincent. Ils avaient l’air content tous les deux.
La soirée est passée très vite. Vincent s’est endormi beaucoup plus tard que d’habitude mais il ne disait rien, tranquille dans sa nacelle.
Nous sommes partis après minuit.
Jeudi
A 8 heures, j’étais sur notre stand, au Salon du livre. J’étais le premier mais ça ne servait à rien parce que je n’avais aucun plan d’installation pour savoir quels livres allaient dans quelles étagères.
Les autres sont arrivés au compte gouttes. Il y avait plusieurs palettes, des cartons, des bouquins, de la poussière. Mon chef est arrivé en retard parce qu’il est resté une heure et demi coincé dans son ascenseur.
Nous avons bien avancé et la pause déjeuner avec plateaux repas, jus d’orange, eau, vin, petits fours, était vraiment cool.
Avant 17h, certaines personnes se sont déjà présentées. Le traiteur s’était déjà installé. Nous nous sommes changés dans la petite réserve, pour passer des jeans, t-shirts au costume.
A 19h, l’inauguration officielle a débuté. Cocktail, champagne, etc. J’ai rencontré d’anciennes collègues d’Albin Michel. Ca m’a fait plaisir. Je crois que j’ai un peu trop bu et trop rapidement le Vouvray, sorte de blanc pétillant qui se boit facilement, un peu trop d’ailleurs. Quand j’ai senti que je commençais à parler trop fort et dire n’importe quoi, je me suis arrêté. Mon avenir était peut-être en jeu.
J’ai rencontré un mec que je n’avais pas revu depuis le collège, un mec avec qui j’avais eu peu de contact. Nous avons bien discuté, le contact était bon. Il est chef de fab pour le magazine VOGUE après avoir bossé quelques temps chez Albin. Vraiment sympa. A la fin, j’ai hésité à lui demander son mail ou son portable pour éventuellement le recontacter plus tard, puis je me suis dit que ça ne servait à rien.
Je suis parti vers 22h40 et alors que j’allais rejoindre mon métro, je me suis rendu compte que j’étais parti avec la clé de la réserve. J’ai fait demi-tour. J’aurais pu rentrer en taxi mais il y avait un monde fou qui attendait. Du coup, transports et j’étais chez moi à 0h15. Sandrine m’avait attendu mais seulement pour que je la borde. J’avais plein de choses à lui raconter mais elle était crevée. Et à peine dix minutes plus tard, la pression étant retombée, je me suis aperçu que moi aussi j’étais fatigué, courbaturé…
Vendredi
Sandrine s’est levée à 6h pour préparer le biberon. Je l’ai suivie pour m’installer avec Vincent dans le fauteuil de sa chambre. Je lui ai donné son biberon pendant que Sandrine se recouchait. Vincent a attrapé son biberon. Il a posé les deux mains bien à plat dessus et ça m’a fait fondre.
Depuis ce matin, je marche au ralenti. Je suis vraiment épuisé. Je me suis endormi debout dans le métro, le visage contre la barre métallique.
10.3.08
5.3.08
Ces derniers jours
Dans la nuit de samedi à dimanche, Vincent a dormi de 20h15 à 7h30… !!!
Dimanche après-midi, mon père est passé, après le semi-marathon de Paris. Il a vu Vincent à peine quelques minutes parce que notre petit bout a encore beaucoup dormi (bon, j’avoue, on lui donne des somnifères).
Plus tard, c’est ma mère et mes beaux-parents qui sont venus voir la merveille. Nous avions peur d’un combat entre les deux grand-mères pour savoir qui le porterait le plus souvent mais tout s’est bien passé, entre adultes. Elles ont assisté au bain, me regardant faire, observant, s’extasiant…
Lundi
Soirée molle à la maison. A faire des choses à droite à gauche, à courir pour donner le bain, faire à manger, ranger, changer la couche, donner le biberon. Nous avons couru dans tous les sens nous croisant à peine et quand enfin, on pouvait se retrouver, nous étions si fatigués que la télévision nous a happé sans aucune réaction de notre part.
Je crois que l’arrivée d’un bébé dans un couple, surtout les premiers mois, mais ce sont les plus importants, pousse à multiplier les efforts pour faire fonctionner son couple. On a envie de se reposer, de dormir, de ne rien faire, etc mais il faut se bouger, il faut continuer à s’émerveiller, il faut prendre sur soi, se motiver et faire en sorte que la période de transition ne soit pas trop longue.
Mardi
Dès mon arrivée à la maison, nous avons débuté la course. Le bain, le biberon, la couche. Le préparer, nous préparer, ranger la maison, etc. Nous avions rendez-vous vers 20h à Champigny, chez ma collègue et nous sommes partis vers 19h50… Classique des Marchais !
Nous avons tourné un peu dans les rues mais nous avons fini par trouver. Nous étions les derniers. Ils ont offert une rose à Sandrine (c’était une rose pour toutes les nouvelles mamans) car en plus de Sandrine, il y avait deux autres collègues, jeunes mamans depuis deux mois maximum. Il y avait d’ailleurs la fille que je remplace, que je n’avais vue qu’une seule fois, en juillet, le jour de l’entretien.
C’était un apéritif dinatoire et j’avais déjà prévu de ne pas penser au régime ce soir donc j’en ai profité, sans trop d’abus. Mais remanger du pain avec du fromage, waouuu, ça c’était le pied !!!
La soirée était sympathique même si nous avons beaucoup parlé boulot et bébé. Vincent a ouvert les yeux en arrivant et s’est endormi quelques minutes avant de partir mais on ne l’a presque pas entendu. Il ouvrait de grands yeux sur tout le monde ou caressait son doudou dans sa nacelle. Les autres bébés ont été cools aussi. Nous avons pu regarder le match sans problème.
Nous sommes partis un peu avant minuit et rentrés sans nous perdre.
Vincent ne s’est pas réveillé et nous avons pu nous coucher rapidement.
Il n’a ouvert les yeux que ce matin, en même temps que moi, vers 6h45.
4.3.08
Les oubliés ; La tectonique des sentiments
Cette fois, je suis déçu. L’écriture morcelée, sans vraies phrases, ne m’a pas convaincue. Le ton détaché et cette histoire qui coule doucement non plus.
Deux journalistes ont pour mission d’interroger des personnes célèbres aujourd’hui oubliées. Sur la route, ils sont un accident, l’un meurt l’autre non mais décide pourtant de suivre leur première démarche. Bof.
J’ai toujours bien apprécié le théâtre de Schmitt y trouvant de la finesse, de la psychologie et un vrai désir de théâtraliser les problèmes du quotidien. Cette fois, je me suis légèrement embêté en lisant cela. C’est beaucoup de bavardage pour un but mal défini et assez inintéressant.
Un couple a soudain l’impression de ne plus s’aimer comme avant, moins fort, moins profondément. Ils décident de se séparer. La femme engage alors une jeune prostituée pour séduire son ex et le faire souffrir.
Les sentiments bougent, comme les plaques, et provoquent des séismes, des tsunamis, des montagnes, des gouffres…
Le Prestige
Film dont je n’avais pas du tout entendu parler (en même temps, je ne travaille pas dans le cinéma et je ne suis pas un passionné, je ne peux pas connaître toutes les sorties) et qui m’a agréablement surpris. C’est l’histoire de deux magiciens à Londres qui sont toujours en compétition pour être le meilleur, en devinant les tours de l’autre, volant ses trouvailles. Toutes les astuces, souvent vicieuses, sont bonnes pour préparer le tour le plus incroyable de tout les temps. Cette escalade les poussera dans l’extrême noirceur de leur âme aboutissant à un final, le prestige, époustouflant.
Star Wars, Episode 3, La revanche des Siths
Je sais juste que c’est toujours assez moyen, que c’est toujours assez mal joué à part Yoda bien sûr, que les combats sont plutôt ennuyeux.
Je n’ai pas apprécié et ça m’a surtout donné envie de revoir les suivants, ceux qui étaient au début mais qui en fait sont ceux d’après.