Les choses simples

14.3.08

Pourquoi je suis fatigué aujourd'hui ?

Mardi soir

En arrivant à la maison, nous avons discuté avec Cécile, ma cousine, en rapprochant Vincent de la webcam. Il ne disait rien, sage comme une image.

Une jeune femme et ses deux petites filles sont venues récupérer notre télé. Un jour pour la vendre sur EBAY, génial !!! Je l’ai aidée pour installer la télé dans son coffre. Vincent avait décidé de faire une petite crise pendant que la dame était là, du coup Sandrine a dû s’éclipser.
Quand je suis remonté, le petit était calmé. Sandrine me l’a transmis et elle est vite partie faire les courses.
J’ai donné le bain à Vincent puis son biberon. Sandrine avait tout préparé donc c’était assez simple.

Je suis allé le coucher puis, Sandrine est revenue, au moment où j’allais commencé à me faire à manger. Je l’ai aidée à ranger les courses.

Ma mère est arrivée à 21 heures, pile à l’heure. C’est important de le signaler parce que ce n’est pas souvent.

Je me suis fait à manger et les parents de Sandrine sont arrivés alors que j’entamais mon steak haché.
Nous avons attendu Cidalia pour manger le gâteau fait par Ana. Je n’y ai pas touché. Ana avait rapporté deux bougies, un 7 et un 5, elle n’avait rien d’autre que ce 5 que nous avons mis à l’envers pour former un deux et obtenir ce beau 27. Elle a soufflé ses bougies et ouvert ses cadeaux

Mercredi

Laetitia et Micaël nous avaient invités chez eux à manger une tartiflette. Difficile de refuser. J’y suis allé, prenant cela comme une épreuve, et j’ai fait quelques écarts, mais vraiment de très petits écarts. Stéphane et Elodie étaient là également.
Stéphane a pu donner le biberon à Vincent. Ils avaient l’air content tous les deux.
La soirée est passée très vite. Vincent s’est endormi beaucoup plus tard que d’habitude mais il ne disait rien, tranquille dans sa nacelle.
Nous sommes partis après minuit.

Jeudi

A 8 heures, j’étais sur notre stand, au Salon du livre. J’étais le premier mais ça ne servait à rien parce que je n’avais aucun plan d’installation pour savoir quels livres allaient dans quelles étagères.
Les autres sont arrivés au compte gouttes. Il y avait plusieurs palettes, des cartons, des bouquins, de la poussière. Mon chef est arrivé en retard parce qu’il est resté une heure et demi coincé dans son ascenseur.
Nous avons bien avancé et la pause déjeuner avec plateaux repas, jus d’orange, eau, vin, petits fours, était vraiment cool.

Avant 17h, certaines personnes se sont déjà présentées. Le traiteur s’était déjà installé. Nous nous sommes changés dans la petite réserve, pour passer des jeans, t-shirts au costume.
A 19h, l’inauguration officielle a débuté. Cocktail, champagne, etc. J’ai rencontré d’anciennes collègues d’Albin Michel. Ca m’a fait plaisir. Je crois que j’ai un peu trop bu et trop rapidement le Vouvray, sorte de blanc pétillant qui se boit facilement, un peu trop d’ailleurs. Quand j’ai senti que je commençais à parler trop fort et dire n’importe quoi, je me suis arrêté. Mon avenir était peut-être en jeu.

J’ai rencontré un mec que je n’avais pas revu depuis le collège, un mec avec qui j’avais eu peu de contact. Nous avons bien discuté, le contact était bon. Il est chef de fab pour le magazine VOGUE après avoir bossé quelques temps chez Albin. Vraiment sympa. A la fin, j’ai hésité à lui demander son mail ou son portable pour éventuellement le recontacter plus tard, puis je me suis dit que ça ne servait à rien.
Je suis parti vers 22h40 et alors que j’allais rejoindre mon métro, je me suis rendu compte que j’étais parti avec la clé de la réserve. J’ai fait demi-tour. J’aurais pu rentrer en taxi mais il y avait un monde fou qui attendait. Du coup, transports et j’étais chez moi à 0h15. Sandrine m’avait attendu mais seulement pour que je la borde. J’avais plein de choses à lui raconter mais elle était crevée. Et à peine dix minutes plus tard, la pression étant retombée, je me suis aperçu que moi aussi j’étais fatigué, courbaturé…

Vendredi

Sandrine s’est levée à 6h pour préparer le biberon. Je l’ai suivie pour m’installer avec Vincent dans le fauteuil de sa chambre. Je lui ai donné son biberon pendant que Sandrine se recouchait. Vincent a attrapé son biberon. Il a posé les deux mains bien à plat dessus et ça m’a fait fondre.
Depuis ce matin, je marche au ralenti. Je suis vraiment épuisé. Je me suis endormi debout dans le métro, le visage contre la barre métallique.

1 Comments:

Anonymous Anonyme said...

Il faut apprendre à se coucher plus tôt sinon tu ne vas jamais tenir le coup!
Bisous de Lisbonne et bon courage!

Clo

20 mars, 2008  

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