Les choses simples

28.6.07

Le caractère des bébés en question

Mercredi soir

Je suis resté un peu plus longtemps au boulot, histoire de rattraper mes heures et de finir quelques dossiers. Toujours le souci du travail bien fait…

Sur mon portable, j’avais plusieurs messages, notamment un de K., ancienne collègue des Editions X (je préfère ne pas prendre de risques, on ne sait jamais…) et une personne qui souhaitait me rencontrer suite à l’envoi de mon CV en réponse à une offre d’emploi parue lundi dernier. J’ai essayé de rappeler cette dernière mais à 17h40, le téléphone a sonné dans le vide.

A la maison, je me suis installé quelques instants devant Wimbledon (avant que la pluie anglaise ne stoppe les matchs) et je me suis détendu devant du gazon, des lignes, des balles jaunes et des jeunes filles qui courent en jupette…

Je suis allé chercher Sandrine et nous avons fait un petit détour par la boulangerie du bout de la rue.
A chaque fois, le boulanger, un rebeu, tête ronde avec des lunettes et une bouille sympa me dit : « Bonjour chef. Comment ça va chef ? Avec plaisir chef ! » Sa gaieté naturelle ou commerciale fait du bien. Mais là, il n’était pas là, grosse déception.
C’était un autre mec, tout maigre, timide. Il m’a donné ma baguette, comme l’autre finalement, mais je l’ai trouvée moins bonne…

Nous avons mangé et pris un peu de temps pour écouter de la musique. J’en ai également profité pour ranger un peu ma bibliothèque, certains cadeaux d’anniversaire ont trouvé leur place.

Nous nous sommes garés dans le centre de Noisy et nous sommes montés chez Fanny et Seb, nouveau lieu de rassemblement hebdomadaire, nouveau QG en quelque sorte. Les Pinto sont arrivés quelques minutes plus tard. Nous sommes restés un petit peu dans la cuisine, admirant Fanny qui préparait le repas, en femme au foyer dévouée qu’elle est en train de devenir. Puis nous sommes passés dans le salon. Fanny a ressorti une bouteille de cidre de la semaine dernière que nous avons sifflé très rapidement.

Des amis de Seb et Fanny, J. et sa copine V., collègues de la FNAC sont venus faire un petit coucou en milieu de soirée. Ils sont très gentils et n’ont pas eu l’air d’avoir du mal à s’intégrer avec nous et nos discussions.

A un moment, alors que j’essayais de parler d'un reportage au sujet des fœtus qu’on habituait à écouter de la musique classique ou du rock et qui, après, parvenaient à s’endormir même si on lui mettait du rock à fond, Micaël a affirmé que sa fille avait été bercée au bruit du marteau-piqueur.
Soudain, J. s’est tourné vers Micaël et lui a demandé, le doit tendu vers lui : « Et les barbecues ? »
Micaël l’a regardé, étonné par la question : « Oui, c’est bien… »
Sébastien est venu à la rescousse de cette situation qui commençait à devenir étrange : « Ouais, c’est un truc de portugais aussi le barbecue ? On a un pote, c’est carrément sa passion ! Il pourrait en faire tout le temps, il serait le plus heureux des hommes. Et il parle du moment où il pourra construire le sien au fond de son jardin, et il peut tenir une conversation sur les barbecues de pays étrangers et tout… »
Micaël a rigolé et confirmé qu’en effet, en tant que portugais, il se devait de faire régulièrement des barbecues mais chauffés avec des palettes…

Avec J. on a parlé un peu de l’entretien de la veille et je lui ai dit franchement que je n’étais pas intéressé. J’ai d’ailleurs laissé un message au responsable aujourd’hui.

Après le départ de J. et V., nous avons continué à discuter et la conversation a ensuite tourné autour des enfants, de l’éducation des enfants, du laxisme, de l’autorité, du problème de l’enfant roi, du « on n’était pas comme ça, nous, avant », de Freud, du subconscient des fœtus, de celui des bébés, du caractère des bébés contre lequel on ne pouvait rien faire… Plusieurs théories s’affrontaient, le débat était très stimulant même si seuls les Pinto avaient déjà un enfant et pouvait se prendre pour exemple direct.

Je n’arrive pas à me dire qu’un enfant naît avec son caractère propre.
Je crois aux gènes qui font qu’un enfant est différent d’un autre, mais je crois surtout à la manière dont l’enfant vit avec ses parents, depuis le début de la grossesse jusqu’à ses 7 ans (si on veut rester sur Freud).
Je crois que le caractère d’un enfant se crée avec la famille dans laquelle il arrive, la manière dont on peut l’aimer, l’éduquer, le punir, etc. Et cela, dès ses premiers jours…
Je crois qu’un enfant qu’on dit difficile l’est surtout à cause du stress de la mère (et/ou du père) pendant la grossesse, ou après l’accouchement, des difficultés à gérer les premières situations et que cela, instinctivement l’enfant doit le ressentir et réagir en pleurant plus souvent, en étant plus capricieux, etc.
Je crois que ce sont les parents qui offrent à leur bébé une direction de vie qu’il prendra ensuite plus ou moins de sa propre volonté.

Par exemple, des parents qui ont deux enfants. Ils vont donner la même éducation aux deux et ne comprendront pas pourquoi l’un sera gentil et l’autre très dur.
C’est tout simplement qu’ils n’ont en aucun cas pu donner la même éducation. Ils n’étaient pas eux-mêmes identiques pour les deux grossesses, pour accueillir les deux bébés. Ils n’avaient pas le même âge, pas la même expérience. Dans un cas, c’était le premier enfant, unique, et dans l’autre le second, avec un grand frère, et l’idée du partage.
Pour vérifier la théorie de la même éducation qui aboutirait aux mêmes résultats, il faudrait cloner un couple, les mettre dans les mêmes conditions avec deux enfants différents et observer.

Tout le monde ne partageait pas la même idée. La discussion était animée et nous a d’ailleurs mené jusqu’à une heure bien tardive puisque nous avons dit au-revoir à Seb et Fanny, un peu après 1 heure du matin.
Micaël, pour détendre l’atmosphère, après les idées hautement psychologiques que nous venions de partager, nous a montrer comment Bruce Lee faisait caca ; ça valait son pesant de cacahuète !!!

J’ai essayé de me coucher en même temps que Sandrine mais vraiment elle est trop rapide pour moi et je suis également trop lent.

Aujourd’hui, j’ai eu K. des Editions X au téléphone. Elle m’a expliqué la situation catastrophique de l’entreprise et m’a informé qu’ils étaient 4 à se mettre en place pour aller aux prud’hommes ainsi qu’au Tribunal de commerce. Elle avait besoin de moi pour que je lui fournisse les papiers qui prouvaient que j’avais déjà fait le nécessaire de mon côté et que jusqu’à présent, je n’avais récupéré qu’un quart des sommes attendues.
Elle m’a dit que B. avait 6 mois de salaire en retard et qu’elle ne faisait pas partie du petit groupe de 4 personnes. C’est beau l’amour pour son patron, la véritable dévotion…
A suivre…

J’ai appelé le mec de FNAC. Com pour dire que je n’étais finalement pas intéressé.

J’ai rappelé également la personne qui m’avait laissé un message hier. J’ai un entretien lundi soir. Le poste a l’air fait pour moi. Je croise les doigts même si c’est un nouveau CDD pour un congé maternité.

2 Comments:

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