Les choses simples

26.6.07

Passer entre les gouttes

Lundi soir

Je suis resté un peu plus longtemps au travail, j’ai pu finir tous mes dossiers et retrouver Sandrine dans un RER à Gare de Lyon. Et faire des heures pour quitter plus tôt un prochain jour...

A Neuilly, nous avons décidé de ne pas prendre le bus et de rentrer à pied.
De l’autre côté de la Nationale, nous avons vu Sylvain. J’abord essayé de siffler mais je crois que même Sandrine ne m’a pas entendu. Alors, de ma voix la plus virile, je l’ai appelé. Un cri de Hyène qui n'a pas encore mué s'est échappé de ma gorge.
Sylvain s'est quand même retourné. Il nous a attendu et nous l’avons accompagné après avoir accepté son invitation à venir boire un coup chez lui. Nous avons pu voir Marion et Maxime qui se préparent tranquillement à partir en vacances à la fin de la semaine. Maxime a encore changé, les bébés grandissent trop vite.

En quittant leur immeuble, la pluie s’est mise à tomber à nouveau. Nous avons attendu le bus qui est arrivé deux minutes après.

J’avais prévu de faire un footing mais la pluie m’a découragé. En descendant du bus, près de la maison, j’ai dit à Sandrine que le footing avait l’air compromis. L’averse venait juste de s’arrêter. « Mais il ne pleut plus » a-t-elle répondu malicieusement. « Il bientôt re-pleuvoir, tu peux en être sure » ai-je argumenté. « Ah, d’accord, c’est ça ta motivation : je ne vais pas courir parce qu’il va peut-être pleuvoir à un moment… Je ne sais pas quand. Dans cinq minutes ou dans trois heures, mais je ne peux pas y aller, c'est trop dangereux » a-t-elle fin par me répondre en riant de moi.
Malgré tout, j’avais raison, d’autres averses sont tombées dans la soirée.
Ce n’était pas un temps pour faire un footing.

Nous avons mangé puis chacun a vaqué à ses occupations. Je ne tenais pas à regarder D&CO. J’ai profité de ma soirée pour installer des logiciels qui me manquaient depuis l’épisode du virus, regarder les petites annonces, écrire un peu et faire du repassage en regardant le début de la deuxième saison de Grey’s Anatomy.
De temps en temps Sandrine venait me voir pour me donner du courage et me rappeler de ne pas me coucher trop tard.
J’aurais dû l’écouter parce que de fil en aiguille, avec ma rapidité légendaire, j’ai fini par éteindre l’ordinateur à heure bien tardive.
Du coup, je commence la semaine déjà fatigué.