Les choses simples

20.8.07

Des femmes enceintes et le ménage

Vendredi

Je devais rejoindre Sandrine à Gare-de-Lyon mais nous nous sommes ratés d’un RER et tout s’est décalé, avec l’histoire de ceux qui ne s’arrêtent pas à Neuilly. Tant pis. Je l’ai retrouvée à la maison.
Julie, l’esthéticienne, a pointé le bout de son nez quelques minutes après, puis Marion et Maxime.
Maxime était tranquille dans son cosy, elle regardait un peu partout autour d’elle. Quand Marion est allée se faire épiler à son tour, j’ai pris la petite dans mes bras et elle s’est soudain mise à pleurer. Sandrine m’a rejoint, a tenté de la calmer en chantant, lui montrant des choses, lui lisant le livre Sophie la girafe mais sans réel succès. Elle pleurait, toute rouge, avec des larmes. Nous ne savions pas quoi faire.
Le chemin vers un bébé est encore très mystérieux pour nous.
Au retour de Marion, elle s’est calmée et installée dans la poussette, elle ne disait plus rien.

Nous sommes allés à la piscine du Perreux. Laetitia et Alexia sont arrivées cinq à dix minutes après nous.
Pendant que je me changeais, les filles s’occupaient d’Alexia et quand nous nous sommes passés le relais, Alexia m’a regardé, torse nu, avec ma serviette atour de la taille et elle s’est mise à pleurer. Ce n’était pas moi soirée avec les petites filles. Laetitia et Sandrine sont venues à la rescousse et hop, c’était fini. Elles sont passées de leur côté, moi du mien. J’attendais les pleurs d’Alexia à cause de la douche, comme la semaine dernière avec Michaël, mais non, les trois filles ont passé le pédiluve avec le sourire. Le petit bassin était vide et nous avons pu en profiter.

A un moment, j’ai pris Alexia avec moi pour nager. J’étais sur le dos et je la tenais sur mon ventre. Ses lèvres tremblotaient un peu. Je reculais, elle me tenait les doigts avec toutes ses petites forces mais souriait quand même. Puis, tout à coup, je me suis pris la barre métallique qui est au bord. Surpris, j’ai relevé la tête et presque mis un coup de boule à Alexia. Elle a eu peur et a pleuré. J’ai essayé de la calmer mais Laetitia s’en est mieux sortie.
Avant de partir, j’ai barboté dans le grand bain et fait quelques longueurs.

Nous devions être à 21h chez Marion et il était 20h30 à notre sortie de la piscine. Nous sommes rentrés. Sandrine et moi, nous avons mangé à toute vitesse et à 21h, nous étions prêts. Dix minutes plus tard, les Pinto ont sonné chez nous et nous sommes arrivés chez les Vantalon avec une petite demi-heure de retard.
Marion avait fait un super gâteau que Laetitia et moi nous avons eu du mal à abandonner. Maxime et Alexia ont dormi pendant que nous partagions nos différentes expériences d’accouchements (enfin pas nous... pas encore...), nos différents achats d’appartement ou de maison, nos différents travaux effectués. Une partie du débat a tourné autour des dîners et déjeuners dans chaque foyer, de ce que chacun attend de l’autre comme bons petits plats après une longue journée de boulot… Micaël nous a tous bien fait rire (tous à part peut-être Laetitia au bout d’un moment) mais il adore la taquiner…
Nous sommes partis de chez les Vantalon vers 2h du matin.

Samedi

Réveil de bonne heure pour un rendez-vous chez la gynéco. Tout va bien.
Et bon, ben, c’est un garçon !

Nous sommes rapidement allés au marché de Neuilly mais il n’y avait presque rien.
A la maison, nous avons passé quelques coups de fil pour informer la famille et quelques amis qui attendaient la nouvelle.
Avant d’aller chez mes beaux parents, nous avons fait un crochet par la bibliothèque. J’ai rendu mes livres. Sandrine attendait dans la voiture. Je voulais en prendre d’autres mais je n’ai rien trouvé qui me plaisait et puis j’ai toujours une bonne dizaine de livres qui attendent d’être lus à la maison alors…
Nous avons mangé dehors. Je le note parce que c’est assez rare ces temps-ci. J’ai eu Virginie qui allait en Belgique. J’ai eu mon père qui revenait de vacances.

Manu est venu avec nous à la maison. Nous avons descendu le bureau, élément par élément. Il n’est pas arrivé à la cave complètement indemne mais ce n’était pas trop mal. Manu l’a installé, accroché, cloué au mur. Moi, j’ai posé les étagères et rangé quelques livres. La cave est vraiment une nouvelle pièce. Il ne reste plus qu’à creuser un trou dans notre chambre, faire descendre un escalier en colimaçon et hop, on a un duplex.

Louisa et Eddy sont passés nous rendre une table prêtée il y a plus d’un an. Nous l’avons déposée dans notre garage (à peine rangé, déjà rempli). Ils sont restés une petite heure. Louisa a un joli petit ventre. Ca m’a fait plaisir de les voir.

Nous avons fait un tour chez Autour de bébé à Rosny. Je suis resté un certain temps devant une poussette, essayant de comprendre par moi-même comment ça pouvait fonctionner. J’allais trouver quand une vendeuse est arrivée pour me faire une démonstration du genre télé-achat, rapide, efficace, trop facile quoi… J’avais l’impression que j’étais là pour choisir une voiture et qu'elle me montrait les options de série.
Nous avons erré dans les allées, jetant des coups d’œil sur tous ces articles (stérilisateurs, tire-lait, baby cook, biberons, tétines, porte bébé, etc.), sur les chambres (sur les prix des chambres !!!!) et nous sommes partis les mains vides. C’était encore trop tôt pour nous.

Quelques mètres avant d’arriver chez Elisa et Stéphane, nous avons croisé Alexandre. Nous l’avons ramené. Nous étions donc chez Elisa un quart d’heure en retard.

Soirée sympa. Repas léger. Vers 23h, Stéphane m’a proposé quelques parties de PES 6. Sandrine, n’en pouvant plus, s’est endormie d’un coup. Nous sommes partis vers minuit.

Dimanche

Sandrine s’est levée avant moi. Elle est venue me réveiller pour 11h30. J’ai pris un bon petit-déjeuner-déjeuner et nous avons regardé la pluie tomber et nous conseiller de surtout ne pas sortir ni nous habiller.

Je me suis occupé de l’ordinateur et de son virus pendant que Sandrine se lançait dans un « brin de ménage » comme elle l’a dit elle-même qui s’est transformé en « ménage de printemps » comme je l’ai dit moi-même. J’ai un peu râlé parce que je n’aime pas ne pas être préparé psychologiquement à une après-midi ménage. Si elle me dit, « dimanche on fait le ménage », je sais d’avance qu’il va falloir y passer et je m’apprête à faire mon job. Si elle ne me le dit pas, j’ai l’impression d’avoir été pris en traître… Bref.

L’histoire de l’ordinateur nous a pris un temps fou. J’ai dû appeler Alexandre pour une explication par téléphone de ce qu’il fallait faire pour formater et réinstaller.
Nous avons regardé Mon voisin totoro, mangé et regardé les trois derniers épisodes d’Urgences, c’était vraiment à vous couper les pattes (humour scabreux).

J’ai passé le reste de la soirée à remettre l’ordinateur en état. J’aurais pu rester dessus toute la nuit ; heureusement, Sandrine, qui n’arrivait pas à dormir, est venue me retrouver pour me bouger. Je me suis rasé et nous nous sommes couchés vers 1 heure du matin. Nous avons reparlé de l’histoire du ménage et de nos expressions exagérées dans un sens comme dans l’autre. Sandrine a eu un fou rire qui s’est propagé jusqu’à moi.
Ma femme est sûrement la personne qui me fait le plus rire au monde.
Quand elle riait, je me disais que ça devait être bon pour le petit bonhomme d’entendre ses parents se marrer.

2 Comments:

Anonymous Anonyme said...

Comment ne pas laisser de commentaire à ça ?! Je suis très heureux et excité pour vous ! Et dire que quand tu lui parleras de PES6, il te rira au nez !

Nico

20 août, 2007  
Anonymous Anonyme said...

Un "ménage de printemps" de qui se moque t-on M.MARCHAIS ???...C'est pas ça un "ménage de printemps"...ça c'était un "brin de ménage"...on voit que c'est pas souvent pour toi...c'est facile l'entretien d'un appart hein ???
HIHIHI

21 août, 2007  

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