Comme parler des livres que l'on n'a pas lus ?
Un essai écrit par un universitaire, érudit, dans un style qui ne se veut pas trop intellectuel avec des exemples connus, d’une approche assez simple et ludique.
L’auteur essaie de démontrer que la non-lecture peut avoir un intérêt. Que choisir de lire un livre, c’est également choisir d’en non-lire un grand nombre. Qu’il est possible de parler en société d’un livre non-lu, si on parvient à le situer par rapport à d’autres livres, si on connaît déjà l’auteur, si on en a entendu parler, etc.
Il tente également de déculpabiliser le lecteur, régulier ou occasionnel, sur le fait d’avoir lu ou non les livres qu’il faut avoir lu ; l’important est de réfléchir à la lecture, aux auteurs et à la création. Car c’est vers ce dernier point que l’essai tend : se détacher des livres pour réussir à en écrire un.
« Dans un certain milieu intellectuel où l’écrit compte encore, les livres lus font partie intégrante de notre image, et c’est elle que nous mettons en jeu en évoquant notre bibliothèque intérieure et en prenant le risque d’en signaler publiquement les limites. », p. 118
« Aussi conviendrait-il, pour parvenir à parler sans honte des livres non-lus, de nous délivrer de l’image oppressante d’une culture sans faille, transmise et imposée par la famille et les institutions scolaires, image avec laquelle nous essayons en vain toute notre vie de venir coïncider. Car la vérité destinée aux autres importe moins que la vérité de soi, accessible seulement à celui qui se libère de l’exigence contraignante de paraître cultivé, qui nous tyrannise intérieurement et nous empêche d’être nous-même. » p. 119
« Tout enseignement devrait tendre à aider ceux qui le reçoivent à acquérir suffisamment de liberté par rapport aux œuvres pour devenir eux-mêmes des écrivains ou des artistes. » p. 162
L’auteur essaie de démontrer que la non-lecture peut avoir un intérêt. Que choisir de lire un livre, c’est également choisir d’en non-lire un grand nombre. Qu’il est possible de parler en société d’un livre non-lu, si on parvient à le situer par rapport à d’autres livres, si on connaît déjà l’auteur, si on en a entendu parler, etc.
Il tente également de déculpabiliser le lecteur, régulier ou occasionnel, sur le fait d’avoir lu ou non les livres qu’il faut avoir lu ; l’important est de réfléchir à la lecture, aux auteurs et à la création. Car c’est vers ce dernier point que l’essai tend : se détacher des livres pour réussir à en écrire un.
« Dans un certain milieu intellectuel où l’écrit compte encore, les livres lus font partie intégrante de notre image, et c’est elle que nous mettons en jeu en évoquant notre bibliothèque intérieure et en prenant le risque d’en signaler publiquement les limites. », p. 118
« Aussi conviendrait-il, pour parvenir à parler sans honte des livres non-lus, de nous délivrer de l’image oppressante d’une culture sans faille, transmise et imposée par la famille et les institutions scolaires, image avec laquelle nous essayons en vain toute notre vie de venir coïncider. Car la vérité destinée aux autres importe moins que la vérité de soi, accessible seulement à celui qui se libère de l’exigence contraignante de paraître cultivé, qui nous tyrannise intérieurement et nous empêche d’être nous-même. » p. 119
« Tout enseignement devrait tendre à aider ceux qui le reçoivent à acquérir suffisamment de liberté par rapport aux œuvres pour devenir eux-mêmes des écrivains ou des artistes. » p. 162
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