Les choses simples

8.8.07

La cave (2) et du sport

Mardi

Je suis parti à 16h30 pile. La banque fermait à 17h30 et je devais absolument récupérer ma nouvelle carte bleue. Avec le métro, le RER et le bus, ce n’était pas gagné mais j’ai finalement poussé la porte de la banque à 17h20.

Je suis rentré à pied. Le père de Sandrine était encore là. Je suis monté ranger mes affaires, me changer puis je suis allé le voir. Il avait fini la longueur d’étagères et s’apprêtait à faire deux petites étagères sur la largeur. Nous avons discuté un peu puis j’ai préparé mon sac et je suis parti, sous la pluie, pour changer de ces dernières semaines.

Stéphane était déjà changé à mon arrivée. Je me suis changé sur le terrain. Stéphane me disait qu’il se sentait très fatigué et moi je lui disais, qu’au contraire, je me sentais pas trop mal en ce moment. J’ai joué sans mes lunettes cette fois et j’ai gagné. Les points étaient encore plus accrochés que la semaine dernière et donc plus épuisants. J’ai eu du mal à le battre et j’ai dû user de toutes les méthodes, comme jouer vite pour profiter de sa fatigue, me sachant plus résistant que lui.
Le squash a été dur car il fallait encore courir, se jeter sur les balles, taper de toutes ses forces ou amortir, et les muscles commençaient à se plaindre, le souffle commençait à manquer et quelques crampes pointaient leur nez.
J’ai réussi à battre Stéphane sur la durée car il n’en pouvait plus et n’allait plus vraiment chercher les balles.
Dans la douche, nous ressentions de la fatigue mais une bonne fatigue, celle qui vient après de gros efforts et dont on est fier.

En arrivant à la maison, j’ai vu Audrey, qui venait de passer une partie de la soirée avec Sandrine, sortir de chez nous pour se diriger vers l’arrêt de bus. Je me suis arrêté et elle est montée dans la voiture. Je l’ai ramenée chez elle et je suis rentré manger le bon repas que Sandrine m’avait préparé, en regardant L’île de la tentation.

J’ai réussi à me coucher avant minuit et allongé dans mon lit, j’ai pu ressentir tous mes muscles me dire merci pour le repos.

Ce midi, alors qu’il avait plu toute la matinée, il y a soudain eu une petite éclaircie. Je me suis dit que ça valait le coup de prendre le risque alors je suis quand même allé au parc. Au bout de 20 minutes, une averse m’est tombée dessus. Les autres personnes qui étaient dans le square ont filé très vite. Moi, j’étais protégé, en tout cas, en grande partie, mais quand j’ai dû rentrer, malgré mon parapluie, j’ai eu du mal à passer à travers les gouttes et l’humidité. Je suis arrivé au boulot, le sac mouillé, les chaussures et le bas de mon jean trempés.

J’ai téléphoné à ma mère pour lui souhaiter sa fête.

Aujourd’hui, c’est l’anniversaire de mon père : il a 50 ans !