Aménagement de la cave (1)
Lundi
Je suis resté un peu plus longtemps au travail. Je n’ai pas vraiment regardé l’heure et comme Sandrine quittait à 17h30 au lieu de 18h, j’en ai profité pour partir en même temps qu’elle. Mais j’ai été plus rapide et nous n’avons pu nous retrouver qu’à Val-de-Fontenay.
La voiture des parents de Sandrine était encore garée devant chez nous, les portes du garage grandes ouvertes.
Je suis resté un peu plus longtemps au travail. Je n’ai pas vraiment regardé l’heure et comme Sandrine quittait à 17h30 au lieu de 18h, j’en ai profité pour partir en même temps qu’elle. Mais j’ai été plus rapide et nous n’avons pu nous retrouver qu’à Val-de-Fontenay.
La voiture des parents de Sandrine était encore garée devant chez nous, les portes du garage grandes ouvertes.
Nous avons découvert son père avec son pantalon bleu et torse nu, traçant un trait sur une grande planche, attrapant une scie circulaire, et sa mère avec son manteau sur le dos, un mètre dans les mains, cherchant pour lui les planches à la bonne taille. Il y a avait de la sciure par terre et un peu dans l’air également.
Nous avons traversé le garage pour admirer le travail dans la cave. Sur toute la longueur trônait déjà deux étages, un pour les bouteilles et l’autre pour on ne sait quoi encore. Il avait même pensé à cacher les tuyaux pour que ça fasse plus joli. Des outils, des clous, des vis, traînaient un peu partout. Nous avions du mal à nous imaginer la cave après, avec tous ces rangements en devenir, toute cette place gagnée mais en tout cas, ça avançait bien.
La mère de Sandrine nous a fait part de ses idées pour l’aménagement de la cave, des planches ici, des étagères là, une penderie de ce côté, une place pour un éventuel congélateur contre le mur du garage. J’écoutais avec le sourire toutes ces idées, essayant de ne pas trop montrer que c’était gentil tout ça mais que c’était peut-être à Sandrine et moi de décider. Sandrine m’a rassuré plus tard, me disant que sa mère proposait et qu’au final, la décision ne viendrait que de nous. Encore heureux !
Après leur départ, nous avons mangé et nous avons passé la soirée que nous avions initialement prévue dimanche soir, c’est-à-dire, regarder Urgences. J’ai eu du mal à tenir, trop fatigué et nous nous sommes couchés un peu après 23h.
Dans la nuit, Sandrine m’a réveillé parce que je lui avais piquée toutes les couvertures, que j’avais bien sué dedans et que maintenant elle ne pouvait plus dormir dans cette humidité. Ne sachant que dire ni que faire, encore à moitié endormi, j’ai retourné la couette pour que la partie située aux pieds deviennent la partie près du visage, et ça a suffi.
Ce matin, au réveil, après avoir demandé à Sandrine si elle avait bien dormi et si tout allait bien, elle m’a répondu : « Non, et puis je dors dans les pieds… Espèce de transpirman !»
Aujourd’hui, au boulot, j’ai discuté avec une jeune fille, stagiaire pour le mois d’août. Je lui ai demandé où elle avait passé ses vacances.
C. : Au Portugal, dans le sud…
Moi : Ah. T'es portugaise ? Tu viens du sud ?
C. : Oui. Non, c’était juste pour être tranquille à la mer.
Moi : Et tu viens d’où sinon ?
C. (avec un air de dire laisse tomber, tu ne pourras pas connaître) : C’est un village près d’Ourèm.
Moi (les yeux écarquillés, comme à chaque fois qu’on prononce ce nom de ville) : Ah ! Et ça s’appelle comment ?
C. (gênée, persuadée que ça ne sert à rien de préciser) : Olival.
Moi (vraiment surpris) : C’est fou ça ! J’ai passé tous mes étés là-bas. Les grands-parents de mes petits-frères y habitent. (C’était un peu "3615 je raconte ma vie", mais je m’en foutais).
La discussion s’est terminée sur un « le monde est petit » très banal mais si vrai.
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