Week-end en Auvergne ; Baptême de Maxime
Jeudi soir
J’ai retrouvé Sandrine chez ses parents. Elle était dehors, à l’ombre ; nos vêtements avaient séchés à l’air libre. Son oncle est arrivé et nous nous sommes attablés pour goûter du pain chaud à l’huile d’olive et au sucre. C’est délicieux et très mauvais pour le régime. Je n’ai pas tout fini parce que Cidalia devait arriver d’une minute à l’autre et qu'elle adore ça.
Nous sommes rentrés pour finir la valise, ranger un peu, préparer notre départ puis nous sommes retournés chez les parents de Sandrine. Cidalia, qui venait juste de revenir de deux semaines de vacances où elle était animatrice dans un camp pour adultes handicapés, nous a montré ses photos et nous a parlé avec enthousiasme de cette formidable expérience. Dans sa tête, elle était encore là-bas avec eux, les vacanciers et le groupe des animateurs ; sa voix était nostalgique et elle avait du mal à reprendre contact avec la réalité.
Vendredi
Je me suis levé vers 4h, je me suis préparé et j’ai réveillé Sandrine. Un peu après 5h, nous étions dans la voiture. Le voyage s’est bien passé. J’ai fait un petit somme vers 7h et avec un peu de musique, la radio et Sandrine qui me parle et me ramène un jus d’orange avec un pain au chocolat bien chaud, j’ai tenu le coup pour les six heures de route.
Nous avons retrouvé Marion et Sylvain à l’Intermarché de Murat. Ils nous ont indiqué quelques endroits à aller voir puis nous avons repris la route pour traverser des villes et parcourir les massifs du Cantal. J’ai téléphoné à ma tante qui était en vacances en Auvergne pour passer la voir mais ils étaient sur la route du retour. Tant pis.
Nous nous sommes arrêtés au Lioran et à Super Lioran, la station de ski qui se situe en dessous du Plomb du Cantal. Nous avons roulé en direction d’Aurillac. Nous avons déjeuné dans une brasserie à Vic-sur-Cère, en terrasse, avec vue sur la montagne. Après le repas, nous avons fait demi-tour pour nous arrêter encore à Super Lioran et marcher un peu. Je voulais prendre le téléphérique pour monter au Plomb mais finalement, comme nous étions en tongs et crevés par le voyage, nous avons préféré le regarder d’en bas. Nous nous sommes promenés dans Saint-Flour.
Vers 18h, nous sommes montés à Auzolles pour nous installer dans notre chambre d’hôte et passer chez les parents de Sylvain. Nous avons vu Maxime, calme, qui bougeait les bras et les jambes en souriant dans son landau.
Le soir, nous avons mangé avec eux et la famille de Sylvain. Ils nous ont très bien accueillis. C’était l’anniversaire d’Edwige, la sœur de Sylvain, et je n’avais pas l’impression d’être de trop, je me sentais de la famille, comme un cousin.
Samedi
Nous avons pris notre petit déjeuner vers 9 heures, avec les autres touristes du gîte. Ce n’est pas simple de manger avec des inconnus, dès le matin mais la conversation s’est engagée et finalement, entre le lait, le café, le pain et les confitures, on arrive à discuter.
Alors que je mangeais une bonne confiture que je croyais être à la fraise et que je m’apprêtais à attaquer celle aux abricots, ma voisine m’a fait remarquer qu’il s’agissait en fait d’une confiture à la groseille et d’une gelée à la pomme et au citron.
Chez les parents de Sylvain, nous avons gardé Maxime puis Sandrine est allée chez le coiffeur avec Marion et Edwige. Pendant ce temps-là, je suis resté avec Sylvain et son père. Ils ont aménagé une grange à côté de leur maison pour faire la réception après le baptême. Il fallait installer les tables et l’électricité en faisant des branchements. Je les ai regardés faire. Couper du fil par ici, dénuder par là, mesurer, calculer.
Au retour de Sandrine, nous avons quitté le village pour les laisser en famille et profiter aussi à deux de notre week-end. Nous avons mangé dans la cour intérieure d’un restaurant à Murat. Mon pavé de bœuf était tellement rempli de nerfs que pour le couper je devais utiliser toute ma force en faisant trembler la table.
Nous avons passé l’après-midi à rouler à travers les villages, tournant au hasard, nous dirigeant au hasard, à cause d’un nom, d’un détail. Nous nous imaginions passer du temps par ici, juste nous deux, pour nous reposer, lire, écouter de la musique et faire de grandes balades. Nous avons vu un lac, des vaches, beaucoup de vaches, quelques chevaux, des chasseurs, et un champ tout vert au milieu d’une clairière avec au centre un cercle d’herbes séchées et jaunies, comme les signes…
Marion nous a téléphoné pour nous demander d’acheter du lait Gallia digest premium 1er âge mais nous n’en avons pas trouvé. Du coup, de retour à Auzolles, j’ai laissé Sandrine avec Maxime et Marion, et Sylvain et moi nous sommes allés à Saint Flour acheter la boîte. Sur le retour nous sommes restés de longues minutes derrière un cortège de mariage.
Le soir, une partie de la famille de Marion était déjà là et nous avons mangé à 23 dans la salle à manger, après un apéritif dehors. C’était très sympa. Réel plaisir à retrouver la sœur de Marion qui vit à Londres, souriante et intelligente, ainsi que leur mère, très marrante.
Dimanche
Petit-déjeuner avec les autres touristes et préparation. C’est toujours rigolo de marcher dans un village de campagne en costume ou avec des chaussures à talons, alors que les mouches volent autour de nous, que l’herbe est à peine coupée et que les vaches ne sont pas très loin.
Nous nous sommes occupés de Maxime pendant que la maison se préparait. Puis avec Marion, nous avons disposé les dragées dans la salle et installé les derniers détails.
Avec Sandrine, nous avons changé Maxime puis nous avons essayé de l’habiller pour le baptême mais elle avait faim et pleurait beaucoup. Du coup, Marion, appelée à l’aide par Sylvain, est arrivée, a changé sa fille en deux secondes, lui a posé un biberon dans la bouche et hop, c’était réglé.
Ils sont tous partis à la messe sauf Marion, Sandrine, Maxime et moi. Marion était un peu stressée mais nous avons réussi à la détendre en arrivant avant l’heure prévue, trouvant une place à quelques mètres de l’église.
La cérémonie s’est bien passée. Frère Joseph, le moine qui les avait déjà mariés il y a deux ans, était très ému de les retrouver pour baptiser leur fille. J’ai rempli mon rôle, faisant le signe de croix sur le visage de Maxime, chantant et priant aux bons moments et avec les bonnes paroles. Il y avait deux baptêmes, celui de Maxime et celui d’un petit Baptiste, qui pour le coup portait bien son prénom. Frère Joseph a eu un peu de mal avec les deux prénoms, se trompant toutes les cinq minutes. Il a aussi mis du temps à comprendre que Maxime était une petite fille.
Il a versé un peu d’eau sur le visage de Maxime qui a à peine réagi puis sur celui de petit garçon mais cette fois-ci il a eu la main un peu lourde, aspergeant le visage du bébé, faisant couler de l’eau sur ses yeux. La maman, très protectrice l’a tout de suite retiré, le serrant dans ses bras, contre son cœur. Une grosse dame blonde de l’autre côté l’a un peu reprise l’air de dire qu’avoir de l’eau sur la tête c’était un peu le principe du baptême et qu’il fallait arrêter de le surprotéger cet enfant (enfin là, c’est moi qui imagine…).
Frère Joseph a posé un livret de baptême près d’un bougeoir et sans l’intervention de Marion et d’Edwige, il aurait pu mettre le feu à l’église.
Nous sommes ensuite retournés sur l’autel pour signer les registres. J’ai corrigé mon nom. Il avait inscrit MARCHAIX. Du coup, j’ai essayé de former un S avec le X.
Avant de quitter l’église, Frère Joseph nous a demandé d’attendre car il voulait mettre de la musique. Nous avons donc attendu que retentissent dans l’église des orgues ou des violons mais il n’est pas parvenu à mettre l’appareil en marche. L’assemblée est sortie. Je suis resté avec Marion et Sylvain car Frère Joseph voulait prendre une photo avec Maxime dans ses bras. Il avait oublié son « polaroïd numérique » ; j’ai donc pris une ou deux photos du couple avec le frère portant maladroitement Maxime dans ses bras. A la sortie de l’église, seule Sandrine nous attendait. Elle ne nous a pas lancé de riz ni soufflé des bulles au visage mais son sourire me suffisait.
Nous avons garé la voiture dans le jardin et nous nous sommes installés sur un banc pour boire de la soupe champenoise, un mélange très frais de Pulco orange avec du crémeux, ou un truc dans le genre, qui se boit facilement, qui désaltère mais qui fait tourner la tête dès qu’on se lève.
Nous avons donc mangé dans la grange. Bien mangé et surtout bien bu. Les verres n’étaient jamais vides bien longtemps. La journée s’est écoulée doucement entre les bébés dont il fallait s’occuper, les cadeaux à ouvrir, les discussions, les chansons.
La soirée a apporté son lot de chansons paillardes, de déguisements. Les vieux mettaient l’ambiance alors que les jeunes discutaient dehors.
Nous avons couché un certain nombre de bouteilles et le soir, je n’en pouvais plus : je ne pouvais plus rien mangé et plus rien boire… Et pourtant, je mettais encore des aliments dans ma bouche et je goûtais encore des coupes de Champagne.
Marion et Sylvain ont profité du coffre de notre voiture pour rapatrier sur Paris les cadeaux volumineux qu’ils venaient de recevoir.
Nous sommes tous rentrés vers 1 heure du matin.
J’ai eu beaucoup de mal à m’endormir parce que j’avais trop mangé et trop bu. En plus une mouche avait réussi à entrer dans notre chambre et m’énervait en volant près de mes oreilles. J’ai essayé de la tuer pendant une bonne demi-heure mais sans succès.
Lundi
Nous avons pris notre petit-déjeuner vers 8h30. Martine, la propriétaire du gîte, qui était à la fête la veille, était débout depuis 6 heures.
Nous avons fait notre valise et quitté la chambre un peu après 9 heures. Nous sommes passés chez les parents de Sylvain pour dire au-revoir. Le père de Sylvain était débout et nous avons réussi à intercepter Marion qui s’était levée pour nourrir sa fille.
A 9h30, nous quittions Auzolles.
Le voyage a été long. Nous nous sommes arrêtés plus souvent qu’à l’aller et après le péage de Saint-Arnoult, les bouchons nous ont bien ralentis.
Arrivés à la maison vers 16h, nous avons déballé nos affaires et à 16h30, nous repartions pour faire les courses.
Après les courses, nous avons lavé la voiture puis nous sommes passés chez les parents de Sandrine pour la rendre. Difficile de reconduire la R5 après la 307 mais bon…
Nous avions prévu de regarder les épisodes d’Urgences et de The Nine que nous avions enregistrés mais quelque chose n’a pas fonctionné. Nous avons regardé le début de Blood Diamond mais la fatigue du week-end plus celle du trajet nous a très vite cassé, surtout Sandrine d’ailleurs.
J’ai fini mon livre puis je suis allé me coucher vers 1 heure.
Ce week-end nous a fait du bien. C’était si agréable de se retrouver tous les deux. Et puis c’était nos seules vacances donc…
J’ai retrouvé Sandrine chez ses parents. Elle était dehors, à l’ombre ; nos vêtements avaient séchés à l’air libre. Son oncle est arrivé et nous nous sommes attablés pour goûter du pain chaud à l’huile d’olive et au sucre. C’est délicieux et très mauvais pour le régime. Je n’ai pas tout fini parce que Cidalia devait arriver d’une minute à l’autre et qu'elle adore ça.
Nous sommes rentrés pour finir la valise, ranger un peu, préparer notre départ puis nous sommes retournés chez les parents de Sandrine. Cidalia, qui venait juste de revenir de deux semaines de vacances où elle était animatrice dans un camp pour adultes handicapés, nous a montré ses photos et nous a parlé avec enthousiasme de cette formidable expérience. Dans sa tête, elle était encore là-bas avec eux, les vacanciers et le groupe des animateurs ; sa voix était nostalgique et elle avait du mal à reprendre contact avec la réalité.
Vendredi
Je me suis levé vers 4h, je me suis préparé et j’ai réveillé Sandrine. Un peu après 5h, nous étions dans la voiture. Le voyage s’est bien passé. J’ai fait un petit somme vers 7h et avec un peu de musique, la radio et Sandrine qui me parle et me ramène un jus d’orange avec un pain au chocolat bien chaud, j’ai tenu le coup pour les six heures de route.
Nous avons retrouvé Marion et Sylvain à l’Intermarché de Murat. Ils nous ont indiqué quelques endroits à aller voir puis nous avons repris la route pour traverser des villes et parcourir les massifs du Cantal. J’ai téléphoné à ma tante qui était en vacances en Auvergne pour passer la voir mais ils étaient sur la route du retour. Tant pis.
Nous nous sommes arrêtés au Lioran et à Super Lioran, la station de ski qui se situe en dessous du Plomb du Cantal. Nous avons roulé en direction d’Aurillac. Nous avons déjeuné dans une brasserie à Vic-sur-Cère, en terrasse, avec vue sur la montagne. Après le repas, nous avons fait demi-tour pour nous arrêter encore à Super Lioran et marcher un peu. Je voulais prendre le téléphérique pour monter au Plomb mais finalement, comme nous étions en tongs et crevés par le voyage, nous avons préféré le regarder d’en bas. Nous nous sommes promenés dans Saint-Flour.
Vers 18h, nous sommes montés à Auzolles pour nous installer dans notre chambre d’hôte et passer chez les parents de Sylvain. Nous avons vu Maxime, calme, qui bougeait les bras et les jambes en souriant dans son landau.
Le soir, nous avons mangé avec eux et la famille de Sylvain. Ils nous ont très bien accueillis. C’était l’anniversaire d’Edwige, la sœur de Sylvain, et je n’avais pas l’impression d’être de trop, je me sentais de la famille, comme un cousin.
Samedi
Nous avons pris notre petit déjeuner vers 9 heures, avec les autres touristes du gîte. Ce n’est pas simple de manger avec des inconnus, dès le matin mais la conversation s’est engagée et finalement, entre le lait, le café, le pain et les confitures, on arrive à discuter.
Alors que je mangeais une bonne confiture que je croyais être à la fraise et que je m’apprêtais à attaquer celle aux abricots, ma voisine m’a fait remarquer qu’il s’agissait en fait d’une confiture à la groseille et d’une gelée à la pomme et au citron.
Chez les parents de Sylvain, nous avons gardé Maxime puis Sandrine est allée chez le coiffeur avec Marion et Edwige. Pendant ce temps-là, je suis resté avec Sylvain et son père. Ils ont aménagé une grange à côté de leur maison pour faire la réception après le baptême. Il fallait installer les tables et l’électricité en faisant des branchements. Je les ai regardés faire. Couper du fil par ici, dénuder par là, mesurer, calculer.
Au retour de Sandrine, nous avons quitté le village pour les laisser en famille et profiter aussi à deux de notre week-end. Nous avons mangé dans la cour intérieure d’un restaurant à Murat. Mon pavé de bœuf était tellement rempli de nerfs que pour le couper je devais utiliser toute ma force en faisant trembler la table.
Nous avons passé l’après-midi à rouler à travers les villages, tournant au hasard, nous dirigeant au hasard, à cause d’un nom, d’un détail. Nous nous imaginions passer du temps par ici, juste nous deux, pour nous reposer, lire, écouter de la musique et faire de grandes balades. Nous avons vu un lac, des vaches, beaucoup de vaches, quelques chevaux, des chasseurs, et un champ tout vert au milieu d’une clairière avec au centre un cercle d’herbes séchées et jaunies, comme les signes…
Marion nous a téléphoné pour nous demander d’acheter du lait Gallia digest premium 1er âge mais nous n’en avons pas trouvé. Du coup, de retour à Auzolles, j’ai laissé Sandrine avec Maxime et Marion, et Sylvain et moi nous sommes allés à Saint Flour acheter la boîte. Sur le retour nous sommes restés de longues minutes derrière un cortège de mariage.
Le soir, une partie de la famille de Marion était déjà là et nous avons mangé à 23 dans la salle à manger, après un apéritif dehors. C’était très sympa. Réel plaisir à retrouver la sœur de Marion qui vit à Londres, souriante et intelligente, ainsi que leur mère, très marrante.
Dimanche
Petit-déjeuner avec les autres touristes et préparation. C’est toujours rigolo de marcher dans un village de campagne en costume ou avec des chaussures à talons, alors que les mouches volent autour de nous, que l’herbe est à peine coupée et que les vaches ne sont pas très loin.
Nous nous sommes occupés de Maxime pendant que la maison se préparait. Puis avec Marion, nous avons disposé les dragées dans la salle et installé les derniers détails.
Avec Sandrine, nous avons changé Maxime puis nous avons essayé de l’habiller pour le baptême mais elle avait faim et pleurait beaucoup. Du coup, Marion, appelée à l’aide par Sylvain, est arrivée, a changé sa fille en deux secondes, lui a posé un biberon dans la bouche et hop, c’était réglé.
Ils sont tous partis à la messe sauf Marion, Sandrine, Maxime et moi. Marion était un peu stressée mais nous avons réussi à la détendre en arrivant avant l’heure prévue, trouvant une place à quelques mètres de l’église.
La cérémonie s’est bien passée. Frère Joseph, le moine qui les avait déjà mariés il y a deux ans, était très ému de les retrouver pour baptiser leur fille. J’ai rempli mon rôle, faisant le signe de croix sur le visage de Maxime, chantant et priant aux bons moments et avec les bonnes paroles. Il y avait deux baptêmes, celui de Maxime et celui d’un petit Baptiste, qui pour le coup portait bien son prénom. Frère Joseph a eu un peu de mal avec les deux prénoms, se trompant toutes les cinq minutes. Il a aussi mis du temps à comprendre que Maxime était une petite fille.
Il a versé un peu d’eau sur le visage de Maxime qui a à peine réagi puis sur celui de petit garçon mais cette fois-ci il a eu la main un peu lourde, aspergeant le visage du bébé, faisant couler de l’eau sur ses yeux. La maman, très protectrice l’a tout de suite retiré, le serrant dans ses bras, contre son cœur. Une grosse dame blonde de l’autre côté l’a un peu reprise l’air de dire qu’avoir de l’eau sur la tête c’était un peu le principe du baptême et qu’il fallait arrêter de le surprotéger cet enfant (enfin là, c’est moi qui imagine…).
Frère Joseph a posé un livret de baptême près d’un bougeoir et sans l’intervention de Marion et d’Edwige, il aurait pu mettre le feu à l’église.
Nous sommes ensuite retournés sur l’autel pour signer les registres. J’ai corrigé mon nom. Il avait inscrit MARCHAIX. Du coup, j’ai essayé de former un S avec le X.
Avant de quitter l’église, Frère Joseph nous a demandé d’attendre car il voulait mettre de la musique. Nous avons donc attendu que retentissent dans l’église des orgues ou des violons mais il n’est pas parvenu à mettre l’appareil en marche. L’assemblée est sortie. Je suis resté avec Marion et Sylvain car Frère Joseph voulait prendre une photo avec Maxime dans ses bras. Il avait oublié son « polaroïd numérique » ; j’ai donc pris une ou deux photos du couple avec le frère portant maladroitement Maxime dans ses bras. A la sortie de l’église, seule Sandrine nous attendait. Elle ne nous a pas lancé de riz ni soufflé des bulles au visage mais son sourire me suffisait.
Nous avons garé la voiture dans le jardin et nous nous sommes installés sur un banc pour boire de la soupe champenoise, un mélange très frais de Pulco orange avec du crémeux, ou un truc dans le genre, qui se boit facilement, qui désaltère mais qui fait tourner la tête dès qu’on se lève.
Nous avons donc mangé dans la grange. Bien mangé et surtout bien bu. Les verres n’étaient jamais vides bien longtemps. La journée s’est écoulée doucement entre les bébés dont il fallait s’occuper, les cadeaux à ouvrir, les discussions, les chansons.
La soirée a apporté son lot de chansons paillardes, de déguisements. Les vieux mettaient l’ambiance alors que les jeunes discutaient dehors.
Nous avons couché un certain nombre de bouteilles et le soir, je n’en pouvais plus : je ne pouvais plus rien mangé et plus rien boire… Et pourtant, je mettais encore des aliments dans ma bouche et je goûtais encore des coupes de Champagne.
Marion et Sylvain ont profité du coffre de notre voiture pour rapatrier sur Paris les cadeaux volumineux qu’ils venaient de recevoir.
Nous sommes tous rentrés vers 1 heure du matin.
J’ai eu beaucoup de mal à m’endormir parce que j’avais trop mangé et trop bu. En plus une mouche avait réussi à entrer dans notre chambre et m’énervait en volant près de mes oreilles. J’ai essayé de la tuer pendant une bonne demi-heure mais sans succès.
Lundi
Nous avons pris notre petit-déjeuner vers 8h30. Martine, la propriétaire du gîte, qui était à la fête la veille, était débout depuis 6 heures.
Nous avons fait notre valise et quitté la chambre un peu après 9 heures. Nous sommes passés chez les parents de Sylvain pour dire au-revoir. Le père de Sylvain était débout et nous avons réussi à intercepter Marion qui s’était levée pour nourrir sa fille.
A 9h30, nous quittions Auzolles.
Le voyage a été long. Nous nous sommes arrêtés plus souvent qu’à l’aller et après le péage de Saint-Arnoult, les bouchons nous ont bien ralentis.
Arrivés à la maison vers 16h, nous avons déballé nos affaires et à 16h30, nous repartions pour faire les courses.
Après les courses, nous avons lavé la voiture puis nous sommes passés chez les parents de Sandrine pour la rendre. Difficile de reconduire la R5 après la 307 mais bon…
Nous avions prévu de regarder les épisodes d’Urgences et de The Nine que nous avions enregistrés mais quelque chose n’a pas fonctionné. Nous avons regardé le début de Blood Diamond mais la fatigue du week-end plus celle du trajet nous a très vite cassé, surtout Sandrine d’ailleurs.
J’ai fini mon livre puis je suis allé me coucher vers 1 heure.
Ce week-end nous a fait du bien. C’était si agréable de se retrouver tous les deux. Et puis c’était nos seules vacances donc…
1 Comments:
Toujours aussi sympa de te lire ! Il vous reste quand même de beaux week-ends !
Nico
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