Dormir
Jeudi
Le midi, je me suis promené dans Gibert Joseph et j'ai acheté quelques cadeaux de Noël. J'ai également craqué pour deux bouquins en poche.
Pour la quatrième fois de la semaine, nous avons retrouvé les parents de Sandrine à la maison avec Vincent.
J'ai eu un petit temps d'hésitation avant de me décider à aller à l'entraînement. Notre entraîneur nous avait prévenu de son absence et nous devions nous gérer seuls.
Avant d'y aller, je suis passé par l'épicerie antillaise, Chez Mimi, qui récupère nos colis, et notamment pour nous ce soir, le cadeau de Maxime.
Je suis arrivé assez en retard au gymnase. Ils n'étaient que 6, jouant au foot de manière nonchalante.
Je me suis changé en me disant que je devrais rentrer chez moi, que nous devrions tous faire ça parce que notre présence ici ne servait à rien du tout.
Nous avons finalement fait un foot sur le terrain, à 4 contre 3, juste pour se dépenser.
Après, nous avons tout de même essayé de faire du hand ou quelque chose qui ressemblait à ça, avec des tirs, des situations mais il n'y avait pas d'entrain, pas de motivation...
Nous étions 16 en équipe 1 au début de l'année. Mais ce n'est pas surprenant. Dans toutes les équipes cette situation se présente. Habituellement, c'est quand même plutôt en mars ou avril.
Vendredi
Soirée cool à la maison. Nous avons regardé le début (et la fin samedi soir) de Saw 5 (toujours disponible sur la freebox au même endroit que le spectacle de Gad). Toujours tordu.
Nous avons essayé de nous coucher avant minuit.
Samedi
Vincent nous a sollicités de bonne heure. J'étais crevé bien entendu. Et pendant que je marchais pour aller chercher le pain, les mains au fond de mes poches, mon bonnet sur mes oreilles, je me disais que j'aurais bien apprécié une bonne grasse matinée à l'ancienne... Midi voire 13h...
Seul conseil que je peux donner aux gens qui n'ont pas d'enfant : dormez !!!!!!
Nous sommes passés prendre ma mère. Sans bandage, la main droite libre, bleue, avec deux petites cicatrices, pas tout à fait opérationnelle mais libre...
Matinée à Bay 2 pour acheter quelques cadeaux et en fait pour relooker Vincent (qui bien sûr en avait vraiment besoin, lui qui n'a rien à se mettre...)
Déjeuner chez ma mère. Elle a donné à manger à Vincent pendant que nous essayions de mettre en place un semblant d'apéritif.
Repas sympa malgré le gâteau "régime" qui n'avait pas de goût et était tellement léger qu'on avait l'impression de mâcher du rien... sensation très étrange. C'est ça qui est fantastique avec ma mère, elle aime nous faire découvrir de nouvelles choses.
Après le repas, nous sommes rentrés pour coucher Vincent. Sandrine m'a proposé de passer à Casa avant afin qu'elle regarde si quelques cadeaux pouvaient se faire là-bas. Je l'ai déposée et j'ai trouvé une place assez rapidement. Vincent dormait. J'ai attendu dans la voiture au moins 45 minutes. Sandrine est revenue les bras chargés de sacs, le sourire aux lèvres et un petit mot d'excuse.
A notre retour nous avons essayé de coucher Vincent mais sans succès. Il était fatigué mais il parlait dans son lit et répétait comme il n'arrête pas de le faire ces derniers temps un truc qui ressemble à maman : "mahman", "mehman", "meh meh". Nous ne savons pas si c'est vraiment pour appeler sa mère mais en tout il le répète souvent.
Comme en plus, j'ai l'impression qu'il me snobe un peu, je me sens un peu jaloux de Sandrine mais ça va passer... (Et puis si j'allais moins au hand, je le verrais plus, etc...)
Nous sommes donc allés le voir dans sa chambre et nous avons immédiatement compris pourquoi il ne dormait pas tellement l'odeur nous a cloué au sol. C'était une horreur. Nous avons déclenché le plan d'urgence et tout mis en oeuvre pour sauver la chambre, les murs, les doudous ainsi que les fesses de notre fils... J'y ai perdu toute sensation olfactive et Sandrine deux ou trois haut-le-coeur...
Les parents de Sandrine sont arrivés vers 18h. Nous avions rendez-vous avec Cidalia pour une discussion en webcam sur MSN. Elle a appelé une première fois vers 18h20 pour dire qu'elle n'arrivait pas à se connecter et qu'elle allait dans un autre cybercafé.
Là, dix minutes plus tard, nous avons réussi quelque chose qui ressemblait à une conversation vidéo mais soit elle ne nous entendait pas, soit les vidéos se bloquaient et nous passions plus de temps à commenter les problèmes techniques qu'à se raconter nos vies. Nous avons quand même pu lui montrer les exploits de Vincent depuis son départ. Elle revient pour les vacances, le 20 décembre, je crois... La mère de Sandrine l'attend avec impatience.
Après le départ de mes beaux-parents, nous nous sommes occupés de Vincent, fatigué, qui toussait encore beaucoup et qui venait de se prendre le pied de la table de la salle à manger sur le front lui offrant un beau petit bleu pour finir la journée.
39,6 °C de température, les yeux à moitié fermés avant le biberon, c'est un Vincent épuisé que nous avons couché.
J'ai appelé mon frère Nicolas pour lui souhaiter son anniversaire. Il m'a parlé de samedi prochain ; il pense réunir autour de lui toute la partie paternelle. C'est bien, ça faisait longtemps.
Soirée détente devant quelques séries.
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