Les choses simples

25.11.08

Les soirées passent vite

Lundi

Bien sûr, pour débuter la semaine, des problèmes dans le RER. Cette fois, envie commune de partir vivre à Montpellier... Pourquoi pas ?
Beaucoup de travail et un peu moins de rigolade que d'habitude, Thomas et Dalila étaient en RTT. Du coup, j'ai bien avancer.
Le soir, je suis resté plus longtemps au bureau, je suis même parti le dernier. Sandrine m'a rejoint et j'ai pu lui montrer fièrement l'endroit où je passe toutes mes journées depuis plus d'un an.
Soirée resto pour nous. Sur Paris, en amoureux. Nous n'avions pas fait cela depuis le 27 avril et la soirée pour nos 10 ans.
Cidalia nous avait offert un coffret Smartbox l'année dernière à Noël en nous disant qu'on aurait sûrement besoin dans l'année de souffler un peu et de sortir pour se retrouver. Nous avons attendu le dernier moment pour cela mais voilà...
En attendant d'aller dans le resto, nous avons traîné dans la librairie Gibert Joseph, au rayon enfant. Très bel endroit, les livres sont très bien rangés et l'offre est très importante.
Donc, un resto, rue Racine, le Bouillon des colonies. Entre Odéon et Saint-Michel, tout près de Gibert Joseph.
Il faut réserver deux semaines à l'avance, par mail, pour qu'ils prennent en compte notre Smartbox. Après, il faut leur donner le petit carton rempli et là, enfin, on peut s'installer et commander notre repas.
La déco est très sympa, avec des masques africains un peu partout, tout dans des tons marrons, beige... Une ambiance cool et détendue. Nous étions près de la fenêtre et nous avons bien ri, essayant de ne pas trop parler de Vincent, de ne pas trop montrer les photos de lui que nous avons chacun sur nos portables.
Etrangement, c'était plus dur pour nous de le laisser lundi soir, à 11 mois pile qu'en avril. Mais à l'époque, nous l'avions laissé après le bain et le biberon, pratiquement couché dans son lit. Là, c'était différent, nous ne l'avons pas vu de la soirée.
Du coup, à la fin du repas, nous n'avons pas trop fait un plan Paris by night, et puis il devait faire -15 °C.
Dans le RER, Sandrine a appelé son père pour lui dire qu'on rentrait et que nous allions essayer d'attraper un bus mais qu'à cette heure-ci, il n'y en avait plus et que bon, bah, on allait sûrement devoir faire le chemin à pied. Une vraie technique de petite souris. Après avoir raccroché, elle me dit qu'elle n'a pas osé lui demander directement. Il a rappelé deux secondes après pour nous proposer de venir nous chercher à la gare. Sandrine a répondu un truc du genre, "non, ce n'est pas la peine" mais n'a pas été difficile à convaincre.
Il nous attendait au RER et c'est vrai que c'était plus cool dans rentrer dans la 307 avec le chauffage qu'à pied dans le froid de Sibérie.
Nous n'avons pas pu nous empêcher d'aller voir Vincent. La porte de sa chambre était ouverte (la mère de Sandrine préférait...). Nous avons passé nos têtes et là, nous sommes tombés sur un Vincent encore endormi qui ouvrait les yeux sur nous. Il s'est assis, nous a regardé, a fait un petit sourire puis Sandrine l'a recouché et il s'est endormi très vite. Il donnait vraiment l'impression de nous avoir attendu et ayant la confirmation en direct que nous étions bien rentrés, il avait pu se rendormir. Bien sûr, ça nous a fait fondre.
Les parents de Sandrine sont restés encore un peu.
Sandrine s'est couchée et j'ai joué à Disaster Day of crisis. Comme un con, jusqu'à une heure bien tardive.
Mardi
Installation de notre stand sur le Salon du livre jeunesse de Montreuil. J'étais avec Laurence, la responsable des ventes et Philippe, mon directeur commercial. Bien encadré quoi.
Nous avons mis du temps à penser la géographie du stand puis à penser l'emplacement des collections. Je voyais l'heure tourner et je sentais que j'allais être trop juste pour venir chercher Vincent. J'ai appelé Sandrine vers 17h35 pour la prévenir. Elle a contacté ses parents et j'ai pu rester pour coller des affiches, des annonces de dédicaces, plier des cartons, bouger des piles à gauche, à droite, faire et défaire...
Nous avons pu partir à 18h30. Je me suis jeté dans un métro puis dans un RER. J'ai attendu Sandrine à la gare et nous sommes rentrés ensemble. Mes beaux-parents vont garder Vincent presque tous les soirs cette semaine. Juste ce que je ne voulais pas au départ mais bon, c'est vrai que là, c'est quand même super pratique...
Nous avons pu les relever de leurs fonctions assez rapidement pour prendre le relais. Bain, médicaments, biberons.
Entraînement de hand avec des exercices assez ennuyeux mais l'ambiance était bonne.
Nous avons match dimanche à La Grande Paroisse à 15h. Autrement dit, mon dimanche est complètement foutu. C'est à 70 km d'ici. Mon entraineur m'a dit que je devrais emmener ma femme. J'ai répondu : "Si j'arrive à convaincre ma femme de venir avec mon fils, un dimanche après-midi, à La Grande Paroisse, pour voir un match de hand, c'est que vraiment je suis très fort ou que je lui ai promis un cadeau extraordinaire pour Noël !"
Deuxième partie de soirée devant Pascal, le grand frère, toujours aussi fort... Emission qui ne donne pas envie d'avoir des adolescents !