Les choses simples

20.11.08

Bah, il était où Romain ?

Je viens de me rendre compte que je n'ai rien ajouté de nouveau sur le blog depuis le 05 novembre, enfin rien à part quelques livres, films ou autres... Comme si, contrairement à d'habitude, il ne s'était tout à coup rien passé dans ma vie... ou pire comme si je n'avais plus du tout eu accès à Internet...


Deux raisons à ce silence :


1° J'ai du boulot. Avant, je prenais un peu de temps dans ma journée pour mettre à jour les posts mais là, je n'ai pas eu le temps de le faire. Et de retour à la maison, le soir, j'ai préféré dormir plutôt que de me coucher tard pour écrire sur le blog.

2° Facebook. Finalement, j'y passe le peu de temps que je passais ailleurs. Je n'y raconte pas ma vie comme sur le blog mais disons qu'avec les photos, les statuts, les amis toujours connectés, en fait j'ai l'impression que nous savons tous à peu près en temps réel ce que nous sommes en train de faire, allons faire, etc.


Pourtant, il s'est passé des choses depuis le 05 novembre.


Notre week-end dans la somme, à Quesnoy-le-Montant, avec Laetitia, Micaël et Alexia ; Virginie, François et Armelle, Stéphane, Elodie ; et nous trois. Quatre voitures, quatre chambres dans une grande maison au milieu d'un grand jardin à l'herbe recouverte de feuilles mortes, aux couleurs de l'automne, avec trois moutons dans un enclos juste à côté... Un village calme. Et la nuit, derrière les fenêtres, le noir complet comme nous ne sommes pas habitués à le voir, nous petits citadins...


Quatre jours tous ensemble. Quatre couples, trois enfants, une playstation, du poker, le monopoly, le Time's Up, le scrabble. Des bons petits plats (raclette, tartiflette, crêpes, etc.). Du repos. Quelques sorties, notamment au Bois de Cise où je tenais vraiment à tous les emmener.


Dans l'ensemble, tout s'est plutôt bien passé. Evidemment à huit, les rythmes sont un peu différents mais si, dans les prochains mois, une nouvelle occasion se présente, je crois que nous sommes tous prêts à repartir.


Vincent souffrait vraisemblablement de ses dents car il a été bizarre pendant une partie du week-end. Il se plaignait souvent, poussait des cris stridents assez énervant. Nous avons dû égallement mettre en place notre autorité, ce qui n'est pas simple, pour la première fois, surtout qu'il est plutôt cool d'habitude.

Il est tombé sur la table basse.
La chaise sur laquelle nous l'avions installé avec un adaptateur est tombé, me causant une frayeur assez difficile à faire passer.

Il s'est dessiné, sous la surveillance de Micaël, alors que nous étions partis Sandrine et moi, chercher les croissants à Abbeville, sur la joue avec un stylo. Ils ont tous nettoyé Vincent et ont attendu un peu avant de nous en parler à notre retour.


Moi aussi, je me suis vautré. Pendant le monopoly, je me suis soudain levé de table pour courir dans la cuisine récupérer mon alliance que j'avais retirée pour faire la vaisselle et je suis retourné m'assoir en courant, mais j'avais mes chaussettes aux pieds et bien sûr j'ai glissé. J'ai eu peur, les autres aussi mais ils riaient pas mal. J'ai immédiatement relevé ma tête puis, pour rire, je l'ai laissée retomber sur le sol, mimant un évanouissement, mais juste une micro seconde. Là, ils ont à nouveau eu peur, Sandrine surtout qui s'est levée de sa chaise. Je me suis redressé aussitôt et elle n'a pas vraiment apprécié ma blague. Bref.


Lundi soir, vers 1h du matin, alors que nous étions en pleine partie de poker, et que Sandrine et Virginie s'apprêtaient à se lancer dans une seconde partie de Scrabble, une coupure de courant. Je rappelle la scène : grande maison au milieu de nulle part, les propriétaires que nous n'avions toujours pas vus à côté dans une autre maison, la nuit noire dehors, aucune connaissance de cachettes des bougies ou lampes torches... Stéphane s'est levé et s'est dirigé à la lumière de son zippo vers le compteur mais ça ne venait pas de là. Les filles ont commencé à avoir un peu peur, surtout Sandrine, que j'ai essayé de rassurer comme j'ai pu (même si au fond de moi, je n'étais pas très fier). Nous n'avions pas d'autres solutions que d'aller nous coucher mais personne voulait se lancer. Du coup Stéphane a allumer un feu dans la cheminée et nous nous sommes tous blottis sur les canapés, à regarder les flammes, le bois crépiter, les couleurs rouge, orange, jaune s'entremêler... Stéphane et Elodie ont mis à jour leur profil Facebook grâce au portable de Stéphane qui permettait d'aller sur le net, au cas où cette coupure provenait d'un ou plusieurs Sérial Killers (Un quoi ?)

Franchement, si les propriétaires s'étaient présentés à notre porte pour nous aider, avec la tempête qui faisait rage dehors et cette histoire, plus tous les films d'horreur que nous avons pu voir, je crois que, par reflexe, on les buttait puis on cachait leurs corps puis on quittait les lieux et on ne reparlait plus jamais de cette histoire... qui bien sûr nous rattaperait dans "Souviens-toi l'automne dernier à Quesnoy !"

Les Hédin sont allés se coucher en premier. Puis Sandrine et Elodie, qui pour le coup se sont endormies dans le même lit.
Stéphane et moi sommes restés dans le canapé, à regarder un épisode Dexter sur la PSP de Stéphane (Série de circonstance...) jusqu'à ce que le feu finisse par s'éteindre quasiment en même temps que le retour de la lumière, vers 3h45.
Il a réveillé Elodie qui a rejoint son lit au radar et nous avons pu dormir normalement, rassurés.


Suite à ce week-end, j'ai traîné toute la semaine une fatigue atroce.


Vendredi dernier, j'ai invîté mes collègues : Thomas et Dalila. Elle avait préparé des bricks et fait un gâteau au chocolat. Stéphane était là aussi.

Au départ, ce devait être une soirée PES pusi finalement... Elodie et Anne, la copine de Thomas, nous ont retrouvé. Les filles étaient dans la cuisine et nous dans le salon. Thomas a pratiquement gagné tous ses matchs et moi tout perdu. Etrange une soirée où Stéphane ne gagne pas. Intéressant aussi.

J'ai ramené Dalila chez elle à Argenteuil. A l'aller pas de problème. Par contre, au retour, grosse fatigue. Mes yeux se fermaient, je me sentais lessivé. J'ai roulé doucement sur l'autoroute, du coup le trajet m'a paru long, mais long... J'ai poussé un vrai profond soupir de soulagement en garant la voiture.

Samedi dernier, ma mère, Claude et mon père sont passés à la maison. Mon père n'avait pas vu Vincent depuis le baptême. Il l'a trouvé changé. Il était lui aussi un peu étrange, pas dans son assiette, tracassé par des choses mystérieuses. Je ne sais pas ce qu'il y a exactement mais j'ai l'impression que nous avons du mal à communiquer ces derniers temps.
Dimanche, anniversaire d'Alexia. Beaucoup d'enfants. Les mecs parlaient voiture, maison, dehors ou à l'étage. Du coup, moi je suis resté avec Vincent pour le surveiller et finalement faire le baby sitter pour les autres enfants présents. Protéger aussi Vincent du deuxième garçon présent sur place, une petite tornade...
Semaine difficile pour Sandrine et moi, avec des problèmes dans le RER tous les jours et des soirées, avec le hand par dessus où nous ne faisons que nous croiser. Nous allons tout faire pour dégager du temps pour nous pendant le week-end.
Mardi, ma mère a eu une opération pour la soigner de son syndrôme du canal carpien. Elle est depuis en convalescence chez Francine, ma tante, qui elle s'était fait opérer du pied il y a quelques semaines. Les deux font la paire.
Vincent est en grande forme. Il se lève tout le temps, passe d'un meuble à un autre mais ne se lâche pas trop encore. Il ne s'épuise pas très vite et tente des cascades. Il faut vraiment être derrière lui tout en évitant de l'empêcher de faire ses propres expériences.
Deux nouvelles dents poussent (en haut).
Dans l'ensemble, c'est plutôt un petit ange.

1 Comments:

Blogger Elo said...

Ah ben quand meme Mr Marchais !!!
Il était temps !
Que deviennent mes journées au boulot si je ne peux plus lire ton blog ????

21 novembre, 2008  

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