Les choses simples

21.11.08

C'est reparti !

Jeudi soir

Réunion une bonne partie de l’après-midi pour le prochain séminaire. Encore beaucoup de projets mais combien paraîtront vraiment ?

A mon retour Dalila avait déjà quitté les lieux pour son week-end dans sa famille.
Sandrine m’a appelé vers 17h15 pour prévenir qu’il y avait eu un « accident grave de voyageur » et que le trafic était entièrement coupé jusqu’à Nation. Elle m’a prévenu qu’elle rentrerait sûrement en voiture avec une collègue qui habite Chelles.
Un peu après 18h, je suis parti, ne sachant pas ce que j’allais trouver à Châtelet. Il y avait évidemment du monde sur le quai. J’ai pu monter dans un train qui allait à Neuilly, serré comme une sardine. Tout le monde se poussait. Certains soufflaient, soupiraient, avec parfois des haleines pas très fraiches. J’ai gardé mon calme, respiré à fond et poursuivi ma lecture. Un peu plus tard, j’ai réussi à me glisser dans les allées où l’air était plus agréable.
Je regardais les gens, le RER, les gares que nous traversions et j’avais très envie de rentrer à la maison et d’annoncer à Sandrine qu’on allait enfin tout plaquer pour se barrer faire un tour du monde. Ou peut-être juste déménager à la campagne, quitter la région parisienne. Ou peut-être juste acheter une maison avec un jardin. Ou peut-être juste partir en week-end. Ou peut-être juste nous coucher de bonne heure pour être en pleine forme pour la journée de demain…
Parfois, je me sens le courage de tout laisser tomber pour vivre sans contraintes, loin de cette grisaille… et puis dans la même seconde la réalité me rattrape et me fait froid dans le dos.

J’ai retrouvé la mère de Sandrine à la maison. Vincent avait l’air en pleine forme. Comme souvent avec Ana, je n’ai pas trop pu m’imposer. Elle a donné le bain à Vincent et attendu le retour de sa fille un peu avant 20 heures. Elle lui a donné le biberon et je l’ai ramenée chez elle.
Encore une fois, je n’ai fait que croiser Sandrine. J’aurais pu ne pas aller au hand aussi. C’est vrai.

On devait avoir un match amical contre Bry-sur-Marne et finalement, ils se sont défilés. Du coup, entraînement avec nos maillots et shorts de matchs. La jeune femme qui s’occupe du bureau est venue me voir pour me rappeler que je devais payer encore la moitié de la licence. Je me disais bien qu’il manquait quelque chose. Je me sens bien au Perreux. Comme ils sont moins forts, je suis plus à l’aise, plus en confiance alors je tente des choses que je ne tentais jamais à Ozoir (ou que je n’ai pas réussies au début et que je n’ai plus jamais refaites). Surtout en attaque. Je m’impressionne parfois en m’apercevant que je suis capable de faire tel ou tel truc. Rien d’exceptionnel non plus. Je ne vais pas intégrer l’équipe de France mais bon…

A mon retour, j’ai enfin pu passer quelques minutes avec Sandrine. Après l’avoir bordée, je me suis attelé à mettre à jour le blog. J’ai écrit en direct et quand j’ai voulu publier le message, la page internet ne s’ouvrait plus. J’avais quand mal écrit pas mal de paragraphes et je ne me voyais pas tout reprendre. Je me maudissais de n’avoir pas copié quelque part le post. Finalement, j’ai pu retrouver un brouillon que Blogspot enregistre automatiquement.

Ce matin, encore des problèmes dans le RER. Encore de la promiscuité gênante. Je regardais un film sur mon Archos pour passer le temps, un film assez violent qui donnait envie de se foutre un bandeau autour du front et d’attraper un arc, des flèches, un gros couteau, pour se promener dans la jungle.

Ce midi, discussion à propos des enfants avec deux collègues. L’une a ses enfants qui quittent progressivement la maison (syndrome du nid vide) ; l’autre a deux adolescents qui se chamaillent et ont moins besoin d’elle, du coup elle commence à s’ennuyer ; et moi au début, avec Vincent. Très intéressant. « Alors, comme ça, c’est difficile d’élever des enfants ? » ai-je fini par dire.