Les choses simples

4.2.08

Week-end

Bilan de la première semaine complète de boulot depuis l’arrivée de Vincent

C’était dur mais j’ai tenu le coup. Je ne me suis pas réveillé toutes les nuits mais certains soirs, en rentrant à peine du travail, des transports, etc, il fallait ensuite débuter son deuxième job, celui du papa : les couches, le bain, les soins, les câlins, l’endormissement, les cris à calmer, les douleurs liées aux coliques, etc. Pour sortir la tête hors de l’eau, parfois vers 22h, retrouvant enfin Sandrine, mais seulement pour s’affaler l’un à côté de l’autre, épuisés.

Nous savons que cela ne durera pas trop longtemps, qu’il s’agit d’une période plus ou moins longue et délicate, et qu’on se retournera plus tard avec le sourire vers ces premiers mois.

Et puis, j’ai découvert que j’avais du retard à rattraper. En effet Sandrine passe plus de temps avec lui et vit des choses que je ne vis pas. Plusieurs soirs de suite, j’ai eu l’impression que mon fils n’était qu’un enfant qui pleurait de douleurs. Cependant, Sandrine m’a précisé qu’il pleurait, c’était vrai, mais que la journée, il avait de nombreux moments paisibles. Nous ne voyons pas le même enfant finalement. Je connais désormais le Vincent de 19h jusqu’à 7h30 du matin, celui de la journée, je ne peux le connaître que grâce à ce que Sandrine me raconte.

A deux reprises, cette semaine, Sandrine s’est connectée sur MSN avec la webcam et j’ai pu la voir, sur le poste de ma collègue, avec Vincent dans ses bras. C’était chouette. J’étais content de le voir.

Vendredi


Dans la soirée, Stéphane et Alex sont venus pour participer à la première soirée Playstation de 2008 (première depuis longtemps…) Vincent ne voulait pas s’endormir. Je suis resté un peu avec lui dans sa chambre pour le détendre. J’y parvenais quelques minutes puis il repartait de plus belle, se tordant dans tous les sens, les jambes, les mains, etc. Sandrine a fini par prendre le relais et il s’est endormi.
Soirée cool.

Samedi

A 10h15, nous étions chez la gynéco. J’ai accompagné Sandrine avec Vincent. Je voulais qu’elle le voie, pour la remercier de s’être si bien occupé de lui quand il était encore dans le ventre sa maman.
Après, nous sommes passés en vitesse à la Halle aux chaussures puis nous avons fait un tour à Chelles 2, le meilleur centre commercial du monde, il n’y a jamais personne. Nous avons acheté des vêtements pour Vincent et nous avons pris du Quick à emporter. Pendant que je faisais la queue avec la poussette, et que Sandrine traînait encore un peu dans un magasin de bébé, les deux jeunes filles qui étaient derrière moi ont dit, en parlant de Vincent : « Il est beau. Qu’est-ce qu’il est mignon ! » Je suis resté impassible mais au fond de moi, j’étais fier et j’avais envie de le sortir de son cosy, de la déshabiller et de le montrer à tout le monde en criant : « c’est mon fils, c’est mon fils ! »
De retour à la maison, nous avons mangé notre bon repas puis j’ai attrapé mon fils et sa poussette et nous sommes allés à la bibliothèque laissant Sandrine respirer quelques minutes sans ses hommes.

Nous avons ensuite passé le reste de l’après-midi chez Christelle et Romain. Christelle doit accoucher à la fin du mois mais vraisemblablement, son bébé devrait arriver plus tôt. Elle accouche à Nogent. Du coup, nous avons pu lui faire part de notre immense expérience d’un mois et demi. C’était drôle d’avoir l’air d’être expérimenté…
Vincent est resté plus ou moins cool. Je lui ai donné son biberon puis nous sommes rentrés.
Soirée détente à la maison, occupés à organiser les faire-part.

Dimanche

Le midi, nous avons mangé chez les parents de Sandrine, ce qui était bien, surtout pour les crêpes et le Nutella.
J’ai retrouvé mon équipe de hand vers 14h30. Nous avons à nouveau gagné (bon, contre le derniers, mais quand même…) J’ai seulement joué en défense en première mi-temps puis à l’aile droite en seconde, poste que j’appréciais beaucoup avant et que j’ai eu plaisir à retrouver. J’ai marqué 6 buts.
J’ai retrouvé Sandrine qui était encore chez ses parents. Je suis passé à la maison avant récupérer son biberon dans le frigo. Tiré la veille, il ne peut rester que 24 heures au frigo.
Manuel, voyant Vincent pleurer, être énervé, crier, a dit : « c’est rare qu’il pleure »
J’ai fait une petite moue parce que ce n’est pas si rare…

Ma mère nous a rejoints chez les beaux-parents puis est passé chez nous pour participer au bain et observer que Vincent avait de la voix.

Soirée tranquille tous les trois. Les Experts et du repassage. Délire !