Les choses simples

21.1.08

Rester calme

Ce matin, nous avons rencontré une nouvelle assistante maternelle. Elle nous a accueilli à la porte et ne nous a pas proposé d'entrer. Nous avons donc pris sur nous de le faire et de nous installer autour de la table. Elle s'est assise et a eu beaucoup de mal à prononcer plus de deux mots. J'ai donc lancé la conversation faisant à la fois les questions et les réponses. Je me disais en même temps que je lui parlais qu'il s'agissait surtout d'un entretien d'embauche et que c'était à elle de se vendre... Bref, nous lui avons donné notre amplitude horaire : 8h30 - 18h30 et elle a grimacé. Elle préfère travailler jusqu'à 17h30, après c'est trop tard. Quels parents travaillant sur Paris peut laisser récupérer ses enfants aussi tôt, à part ceux qui bossent de nuit ?
Nous ne sommes donc pas restés très longtemps.
Nous avons ensuite fait un petit tour aux Arcades. Sandrine voulait regarder des fringues pour Vincent mais rapidement, elle s'est sentie un peu lasse. Nous sommes allés quelques minutes à la FNAC, où j'ai vu Caroline, maman d'un petit Nino, à peine revenue de son congé maternité, et Sandrine, maman d'un Tao qui a bientôt deux ans, et enceinte de presque cinq mois. Du coup, la discussion a tourné autour des enfants. Elles nous ont fait partagé leurs expériences de maman. Sandrine était admirative, elle avait attendu que son fils ait au moins six mois pour venir se promener aux Arcades... Il n'y a pourtant rien d'exeptionnel. Même si j'avoue qu'il faut parfois se faire violence pour habiller Vincent et le plonger dans le monde extérieur.
De retour à la maison, nous avons mangé puis Sandrine, un peu souffrante (39°C de fièvre quand même..., et Vincent, ont dormi.
Pendant ce temps-là, j'ai fait deux trois trucs à la maison. Mais Vincent s'est réveillé assez rapidement. Il est resté avec moi une partie de l'après-midi pour laisser dormir sa mère. Cependant, voyant bien que je ne pouvais le calmer, n'ayant pas de lait dans ma poitrine, j'ai bien dû solliciter Sandrine à un moment.
Après le bain, il était plutôt calme puis il s'est mis à s'énerver, peut-être l'angoisse de la nuit qui tombe...
Carole et Olivier, deux acteurs de la pièce, sont passés en vitesse nous rendre une petite visite. Carole a gardé Vincent dans ses bras et nous a fait partagé son expérience, déjà un peu lointaine, son dernier enfant a aujourd'hui 18 ans. Elle nous a dit qu'en effet, l'angoisse de la nuit qui tombe était quelque chose de connue, surtout pour les bébés, les personnes âgées et les fous...
Après leur départ, Vincent a crisé un bon moment. Je me suis enfermé dans sa chambre avec lui pour le calmer, laissant Sandrine tranquille dans le salon. Je l'avais dans les bras et il criait, rouge, puis se détendait, les yeux lourds. Ce n'est pas un moment facile. Il faut prendre sur soi parce que ces cris épuisent tout le monde, le père comme l'enfant. J'ai tenté toutes les méthodes qui ont déjà fonctionnées jusqu'à présent et j'ai finalement réussi à l'endormir. Il ne faudrait pas que cela se passe comme ça tous les soirs, sinon on ne va pas s'en sortir.
Nous avons pu passer deux heures reposantes, affalés devant la télé puis Sandrine s'est couchée, toujours fiévreuse.
Bonne nouvelle : l'assistante maternelle avec qui le courant est bien passée et qui habite à deux rues de chez nous nous a appelé pour nous dire qu'elle gardait la place pour nous.
Nous devons encore en voir une demain puis nous prendrons une décision mais à mon avis, ce sera elle. Je serai bien content de retourner bosser avec ce souci en moins.
Mauvaise nouvelle : le téléphone portable que Sandrine a commandé est arrivé mais ne fonctionne pas, il n'a aucune couverture réseau.

1 Comments:

Blogger Nicolas said...

Euh... tu me fais peur... Je crois qu'on va prendre un deuxième chat si c'est comme ça ! ;)

22 janvier, 2008  

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