Les choses simples

13.2.08

Epuisés, on était tous les deux épuisés...

Dimanche

Nous avons profité du beau temps pour nous promener à nouveau sur les Bords de Marne, mais cette fois, rien que nous trois. D’autres personnes avaient eu la même idée que nous mais c’était vraiment bien de se retrouver en famille. Le petit, qui dort presque toujours en poussette, était donc très calme. Nous avons pu en profiter pour parler et partager nos émotions. J’ai avoué à Sandrine que notre vie à deux, notre vie d’avant, me manquait un peu. Elle m’a prouvé par a+b que nous n’avions pas tant changé que ça pour le moment et que Vincent n’avait jamais qu’un mois et demi, ce qui est jeune, et que le temps d’adaptation pour lui comme pour nous pouvait bien durer quelques mois.

Nous sommes rentrés à la maison vers 16h car mon père et mes frères devaient venir. Ils sont arrivés un peu plus tard mais Michaël n’était pas là, trop mal pour venir jusqu’à nous. Nous avons parlé de lui, essayé de trouver une solution, puis de mon père… Une fin d’après-midi pour les Marchais…

Dans la soirée, nous avons regardé Saw IV. Vincent a été plutôt cool et s’est endormi vite.

Lundi

Journée difficile pour Sandrine car Vincent était ronchon. A mon retour du boulot, la soirée a été aussi difficile car il avait mal au ventre. Quand il s’est finalement endormi, Sandrine s’est couchée et j’ai traîné devant la télé, incapable d’aller me coucher si tôt et en même temps incapable de bouger de mon canapé. Les cris de mon fils me pompent toute mon énergie.

Mardi

Sandrine a vu du monde, est sortie dans l’après-midi, du coup, Vincent, le soir, était plus calme.
Quand je suis allé au hand, vers 19h45, il mangeait. Il s’est endormi juste après et dormait encore à mon retour. Audrey était à la maison. Nous avons pu partager nos expériences, parlant désormais avec nos un mois et demi d’expérience derrière nous.
De fil en aiguille, quand je l’ai ramenée, il était déjà bien tard. Sandrine m’a attendu et nous nous sommes couchés vers 2h. Vincent dormait toujours.
Sandrine m’a finalement réveillé vers 4h40. Je n’étais pas très frais, Sandrine non plus, qui n’avait dormi que d’un œil inquiète devant tant d’heures de sommeil… Pendant qu’il mangeait, je me suis allongé par terre sur les tapis. Je répondais à peine à Sandrine, me disant que mon réveil sonnerait à 6h30 et que, oh mon Dieu !, c’était bientôt.
Après Sandrine m’a laissé Vincent pour que je lui change sa couche et là, j’ai eu le droit au Scato-show. Il faisait ses besoins pendant que je le changeais et bougeait dans tous les sens. Du coup, il a eu le talon du pied dedans et moi, une moitié de main, que du bonheur, à 5h30, la tête dans le seau…
Il s’est endormi rapidement. Moi aussi mais seulement pour une heure.

Mercredi

Aujourd’hui, je suis dans un état déplorable, les yeux rouges, qui se ferment tout seul, au ralenti… Comme dit le poète P. Obispo, « c’est ça, être père »

2 Comments:

Anonymous Anonyme said...

Le philosophe, c'est un philosophe Obispo voyons!!!!

Allez, les petits loups : pensez qu'on se voit dimanche !

14 février, 2008  
Anonymous Anonyme said...

Heu.... c'est pas Obisbo mais Obispo...
Bisous

14 février, 2008  

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