Se coucher tôt, c'est possible mais il faut une assistante.

Jeudi soir

Je suis une nouvelle fois rentré avant Sandrine mais cette fois, je l’ai laissée prendre le bus. C’était trop juste pour venir la chercher. Comme ça, j’ai eu le temps de ranger mes affaires avant son arrivée. Quand elle a franchi la porte, elle était au téléphone avec Louisa. Elles sont restées un long moment en ligne. Stéphane qui devait venir vers 19h40 à sonner chez nous à 19h30. Lui, par contre, il est souvent en avance.

Nous avons discuté un peu tous les trois sur le canapé puis nous sommes partis.

L’entraînement était encore éprouvant. Gilles prévoit des situations pour une douzaine de personnes plus les gardiens mais nous sommes plutôt huit ou neuf ces derniers temps et à chaque fois, il y en a au moins un qui se blesse. C’est le début de la spirale.
Du coup, les exercices sont plus éprouvants parce que nous avons moins de temps de récupération, et l’ambiance n’est plus la même qu’au début…

Stéphane m’a ramené.
Sandrine avait tout préparé pour que je puisse me coucher tôt, que je ne me laisse pas absorber par la télévision, l’ordinateur ou je ne sais quoi… J’ai mangé rapidement puis elle m’a suivi afin de me guider tranquillement vers le lit à 23h30, un véritable exploit.