Se coucher tard le week-end oui, en semaine non !

Vendredi soir

Pour aller chez Christelle et Romain, dans leur maison à Emerainville, j’avais pris un trajet sur Internet. Bien sûr, je n’ai pas vraiment suivi le même chemin et nous avons un peu tourné mais nous avons tout de même trouvé, au feeling et légèrement en retard.
Maison sympa, grande, agréable, avec un beau jardin et une cheminée. Christelle est enceinte de quatre mois et ça se voit déjà. Je trouvais ça hallucinant mais en fait c’était peut-être le fait que cela ne se voit pas chez Sandrine qui était bizarre…
Nous avons bien mangé et bien discuté de boulot, de travaux, de bébés et des quelques personnes que nous avons connu ou connaissons en commun. Vers la fin de la soirée, Romain s’endormait sur sa chaise, la tête tombante à droite ou à gauche. Nous avons malgré tout papoté presque une heure sur le pas de la porte au moment de partir. C’est là, je crois, que j’ai attrapé froid.
Nous nous sommes couchés à trois heures du mat.

Samedi

Sandrine est allée chercher des pains au chocolat et une baguette pendant que je dormais puis m’a réveillé. Je me demande qui est la femme enceinte auprès de qui il faudrait être aux petits soins.
Nous avons passé du temps dans la chambre du bonhomme. Sandrine a nettoyé le contour de la fenêtre avec de la pierre d’argent, imitant à chaque passage un téléachat avec Pierre et Maryse démontrant que le produit venait à bout des taches les plus tenaces.
Pendant ce temps-là, j’ai balayé, dépoussiéré la pièce, nettoyé l’armoire, les étagères. Les parents de Sandrine sont passés une petite heure au départ seulement pour nous filer des pinceaux. Manu n’a pas pu s’empêcher d’essayer de m’aider, incapable de rester inactif dans cette chambre ; et Ana n’a pas pu s’empêcher de donner son avis sur tout mais elle commence à me connaître et sait quand il faut s’éclipser…
Après leur départ, Sandrine a peint la porte avec la peinture Magnetik, chère à Valérie D.

Nous avons fait une courte sieste puis j’ai préparé mon sac et je suis parti. Je suis arrivé en retard, bien entendu mais pas trop puisqu’ils étaient tous en train de se changer et que j’étais même sur le terrain avant certains. Mais pas avant l’autre équipe qui s’échauffait déjà, ça la fout mal…
J’ai plus joué que les fois précédentes mais bon, nous avons eu un nouveau blessé la semaine dernière. Il faut attendre que certains se blessent pour que je joue ; si j’avais 17 ans, je me dirais, chouette, je peux tenter ma chance, mais à mon âge, qu’ai-je encore à prouver ? Je crois bien que ma carrière handbalistique est derrière moi… (Quelle carrière au fait ?)
J’ai marqué deux buts et fait quelques conneries mais dans l’ensemble ma prestation n’était pas mauvaise. Nous avons tout de même perdu, 30 à 27, et le championnat démarre mal. La saison est longue mais je crois bien qu’on ne vise que la maintien de justesse cette année.
Après le hand, nous sommes restés dehors pour boire un petit coup, bières pour quelques uns, jus d’orange pour d’autres. C’était sympa.

En partant, Stéphane m’a dit qu’il passait chercher Ludivine et qu’ils arrivaient ensuite pour qu’on se fasse un poker tous ensemble. Sur la route, il m’appelle pour savoir si ça ne nous dérangeait pas de venir nous. J’appelle Sandrine qui était au téléphone avec Audrey sur le fixe et qui m’a un peu raccroché au nez. Je rappelle Stéphane pour lui dire qu’à mon avis, c’est foutu, que de toute façon, il est déjà 23h30, et que tant pis, on se verra plus tard.
Je rentre à la maison. Sandrine raccroche avec Audrey. Je pose mon sac et elle me demande si on y va toujours chez Stéphane. Je le rappelle et lui propose de nous faire à manger si possible car nous mourrons de faim. Sandrine a enfilé un pantalon, gardé sa nuisette qui lui faisait une belle tunique, on y voyait que du feu.
Chez Ludivine et Stéphane, à minuit, nous avons mangé puis joué au Poker, deux parties, que j’ai lamentablement perdues. Stéphane s’est amélioré. Je crois que ça paie de n’avoir pas travaillé au mois de septembre parce que des cas de coqueluches ont été décelés dans son boulot. J’avais de bonnes cartes en main, j’ai même eu deux fois une paire d’as, mais ça ne suffit pas pour gagner.
A la maison, j’ai fait encore deux trois trucs sur l’ordinateur et je me suis couché vers 4 heures et demi.

Dimanche

Sandrine est venue me réveiller vers 13h20. Nous avons pris notre petit-déjeuner et nous sommes passés chez ses parents. J’ai récupéré deux survêtements qui étaient là depuis la lessive de la semaine dernière. Nous avons joué dehors avec eux à un jeu de cartes portugais. Je ne connaissais pas bien les règles alors je me suis mis en équipe avec Manu et nous avons gagné. Il a recollé le morceau de plexiglas qui couvrait le clignotant gauche.

Nous sommes rentrés à la maison pour nous détendre enfin et regarder le match de rugby.

Alexandre est passé avec Tom. Il devait nous rendre un truc et nous devions lui filer un CD et le parapluie d’Audrey, oublié chez nous il y a au moins un mois. Je lui avais demandé de venir avec des CD d’installation pour mon ordinateur. Nous avons passé du temps devant l’écran pendant qu’il moulinait mais je pense qu’Alex a fait le nécessaire. L’ordinateur ne rame plus, j’ai de nouveau l’office et je peux facilement accéder à tous mes fichiers.

Sandrine essayait de s’occuper de Tom, elle lui a mis des DVD mais il est hyperactif cet enfant, il a besoin de bouger. Alors, elle l’a emmené dehors, dans l’herbe mais pas trop longtemps quand même.

Nous les avons ramenés puis dans la soirée, nous avons regardé les deux premiers épisodes de la saison 3 de Prison Break…
J’ai essayé de me coucher avant minuit mais avec le rasage, c’est compliqué.

Lundi

Ma collègue que je remplace devait revenir aujourd’hui mais elle est renouvelée jusqu’à mardi prochain. Il y a peu de chances qu’elle revienne mais je me dis toujours que ça pourrait arriver et maintenant que je me suis bien installé à son bureau, que j’ai pris mes marques sur son ordinateur, ça me ferait bizarre qu’elle soit là.

Vendredi, ma collègue D. qui est dans le même bureau que moi dictait une liste de livres à quelqu’un au téléphone.
D : Et le Houla de Maupassant.
Téléphone : …
D : Si le Houla de Maupassant, je sais lire quand même.

J’étais en train de faire quelque chose et j’ai complètement oublié de lui en parler mais elle s’est rattrapée aujourd’hui en rappelant cette personne pour l’informer de son erreur.

A 18 heures, j’avais rendez-vous avec le mec des Editions j’arnaque-mes-employés. Je me suis dépêché et j’ai attendu 40 minutes sur le lieu du rendez-vous. Je n’avais pas son numéro sur moi et il n’a pas daigné m’appeler. Je me suis barré. Je n’ai pas que ça à faire.

Dans le RER, entre Val-de-Fontenay et Neuilly, nous étions tous serrés. J’avais mon sac à dos et je sentais que les gens qui étaient derrière moi me cognaient un peu. En sortant, je vérifie toujours si ma petite poche est bien fermée et là, je découvre qu’elle est grande ouverte. Je plonge ma main dedans pour faire l’inventaire et me rend compte avec bonheur que rien ne manque. Je jette un œil dans le wagon et près de la porte, je vois deux jeunes qui étaient justement derrière moi, en train de me regarder avec un petit sourire narquois. J’essaie de traverser la foule qui essaie de descendre pour leur dire un mot mais je n’y parviens pas et me ravise même de poursuivre puisque de toute façon, ils ne m’ont rien volé (et que bon, ils étaient deux, dont un très grand et que je n'avais pas le temps de leur casser la gueule, Sandrine m'attendait). Mais quand même, j’avais mes clés, un boitier de lunettes, mon bonnet, mon kit mains libres et surtout, mais je ne sais pas pourquoi, une pince à linge.
Du coup, je suis rentré à la maison vers 19h40. Nous avons mangé et glandé tranquillement dans notre soirée pépère qui fait du bien.

J'ai fait beaucoup rire Sandrine en lui affirmant que c'était moi qui avait inventé la nouvelle dance, la Tecktonic. En effet, et certains peuvent en témoigner, je dansais déjà comme ça il y a dix ans, n'importe comment, en bougeant dans tous les sens, et pas que sur de la musique techno... J'aurais dû déposer un brevet.