Le club des genoux
Mardi
Sandrine m’attendait à Neuilly. Elle avait une baguette dans une main et des magazines gratuits pour des annonces immobilières. Je l’embrasse, elle me sourit et sort dans un « tadaaa » de magicienne, un petit paquet contenant un pain au chocolat. Oh joie ! Oh bonheur ! Merci ma femme que j’aime !
Quand nous avons ouvert la porte de notre appartement, une forte odeur de peinture nous soudain attaqué les narines. Nous avons regardé du coin de l’œil quelques traces blanches sur le sol ou dans la cuisine, laissées par les chaussures de Manu. Le plafond ainsi qu’un mur avaient été peints.
J’ai préparé mon sac pendant que Sandrine se préparait à manger. Elle m’a montré des trucs sur Internet, un lit, une commode, à deux endroits différents mais avec deux promos différentes qui valent le coup.
Sur la route, j’ai discuté avec Nico qui m’a parlé de sa rentrée, de son nouveau blog (enfin, son deuxième blog… http://journaldunpe.blogspot.com/), de repassage, de la différence entre Téva Déco et D&CO… J’ai essayé de joindre Myriam mais sans succès. Du coup, je lui ai annoncé la bonne nouvelle sur son répondeur.
Et voici le blog de Marlène : http://paris-lehavre.blogspot.com/
Nous n’étions pas très nombreux à l’entraînement. Notre capitaine est tout de même venu nous faire un petit coucou, la jambe droite dans une atelle, et un verdict que Stéphane et moi connaissions déjà, rupture des ligaments croisés, IRM, opération, rééducation, pas de sport pendant au moins six mois… Je le regardais et je savais les mois difficiles qui s’annonçaient pour lui.
Un autre mec blessé la semaine dernière est venu nous annoncer le même verdict pour lui.
J’étais de bonne humeur, j’ai fait quelques blagues, notamment au sujet d’un nouveau qui s’est présenté en disant qu’il s’appelait Alban. J’ai dit à Stéphane qu’il devait sûrement être médecin… Je laisse aux intellectuels le bonheur de comprendre cette blague à 33 centimes d’euros.
Stéphane m’a parlé de ses collègues de boulot qui ont attrapé la Coqueluche et du médecin de la RATP qui préfère l’arrêter par précaution, et jusqu’à mercredi. J’ai conseillé à Stéphane de ne jamais changer de boulot parce que ça va lui faire bizarre de bosser huit heures par jour et de n’avoir que cinq semaines de congés.
Ce matin, je portais mon pull rayé, fuchsia et noir.
Sandrine m’attendait à Neuilly. Elle avait une baguette dans une main et des magazines gratuits pour des annonces immobilières. Je l’embrasse, elle me sourit et sort dans un « tadaaa » de magicienne, un petit paquet contenant un pain au chocolat. Oh joie ! Oh bonheur ! Merci ma femme que j’aime !
Quand nous avons ouvert la porte de notre appartement, une forte odeur de peinture nous soudain attaqué les narines. Nous avons regardé du coin de l’œil quelques traces blanches sur le sol ou dans la cuisine, laissées par les chaussures de Manu. Le plafond ainsi qu’un mur avaient été peints.
J’ai préparé mon sac pendant que Sandrine se préparait à manger. Elle m’a montré des trucs sur Internet, un lit, une commode, à deux endroits différents mais avec deux promos différentes qui valent le coup.
Sur la route, j’ai discuté avec Nico qui m’a parlé de sa rentrée, de son nouveau blog (enfin, son deuxième blog… http://journaldunpe.blogspot.com/), de repassage, de la différence entre Téva Déco et D&CO… J’ai essayé de joindre Myriam mais sans succès. Du coup, je lui ai annoncé la bonne nouvelle sur son répondeur.
Et voici le blog de Marlène : http://paris-lehavre.blogspot.com/
Nous n’étions pas très nombreux à l’entraînement. Notre capitaine est tout de même venu nous faire un petit coucou, la jambe droite dans une atelle, et un verdict que Stéphane et moi connaissions déjà, rupture des ligaments croisés, IRM, opération, rééducation, pas de sport pendant au moins six mois… Je le regardais et je savais les mois difficiles qui s’annonçaient pour lui.
Un autre mec blessé la semaine dernière est venu nous annoncer le même verdict pour lui.
J’étais de bonne humeur, j’ai fait quelques blagues, notamment au sujet d’un nouveau qui s’est présenté en disant qu’il s’appelait Alban. J’ai dit à Stéphane qu’il devait sûrement être médecin… Je laisse aux intellectuels le bonheur de comprendre cette blague à 33 centimes d’euros.
Stéphane m’a parlé de ses collègues de boulot qui ont attrapé la Coqueluche et du médecin de la RATP qui préfère l’arrêter par précaution, et jusqu’à mercredi. J’ai conseillé à Stéphane de ne jamais changer de boulot parce que ça va lui faire bizarre de bosser huit heures par jour et de n’avoir que cinq semaines de congés.
Ce matin, je portais mon pull rayé, fuchsia et noir.
Ma collègue, D., à son arrivée, m’a dit : « Elle te va bien cette couleur, il te va bien ce pull, il fait ressortir tes pecs. » Je m’éclate de rire, je lui réponds que ce qu’elle vient de dire va sûrement faire beaucoup rire ma femme.
Au début, j’y ai peut-être un peu cru. Je commençais déjà à me dire que j’allais bomber le torse en passant dans les couloirs, que peut-être le hand (et malgré le Nutella) m’avait sculpté ce corps d’athlète que les femmes admirent et puis quelques minutes plus tard, me rendant compte que ma collègue aimait beaucoup l’ironie, je suis retombé sur terre.
C’est quand elle m’a demandé si j’allais dans une salle pour avoir des pecs aussi bien dessinés que je me suis totalement arrêté d’y croire.
Ca m’a fait beaucoup rire.
Ca m’a fait beaucoup rire.
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