Les choses simples

9.7.07

Week-end à Lille avec des mamans, des papas et des bébés...

Vendredi soir

Je suis parti du boulot un peu après 16h, mon paquet sous le bras.
En entrant dans la boutique Lamarthe, la vendeuse, qui était au téléphone, m’a reconnu et a souri. Je lui ai expliqué la situation, rendu le mauvais sac et je lui ai montré le bon modèle. Elle l’avait mais il existait dans deux tailles et surtout il n’était pas soldé… Du coup, j’ai hésité, je ne voulais pas faire une nouvelle erreur. Voyant mon air dubitatif, elle m’a dit qu’elle pouvait éventuellement me faire un geste commercial et m’a proposé une ristourne de 30 €, ce qui n’était pas négligeable. Je lui ai plutôt proposé de me rembourser mais c’était impossible, elle ne pouvait me faire qu’un avoir. Comme Sandrine avait vu le même sac beaucoup moins cher sur Internet, j’étais déjà en train de me dire que j’avais vraiment gagné sur toute la ligne et que tant qu’à faire une connerie, autant la faire jusqu’au bout.

J’ai quitté la boutique avec mon avoir, épuisé par toute cette aventure du sac, nouvel épisode épique de ma petite vie. Je devais retrouver Sandrine à Gare de Lyon mais un colis suspect à Nanterre bloquait le trafic et elle était déjà en train de rejoindre La Défense à pied.

Je suis rentré sans elle en passant par Nogent et en prenant le 113. Sandrine avait pratiquement tout préparé pour le week-end. J’ai donné à manger au poisson, pris de l’eau, des gâteaux et je me suis installé devant le tennis en suivant par téléphone l’évolution de Sandrine dans le RER et l’évolution des Pinto en voiture. Le rassemblement devait se faire à la maison pour 18h.

Sandrine est arrivée avant eux et en a profité pour prendre une douche et se changer. Les Pinto ont sonné peut-être cinq minutes plus tard. Ils se sont désaltérés puis nous avons rangé nos sacs dans le coffre de leur voiture. Ils ont ensuite essayé d’installer leur nouveau siège auto mais le dessin pas très clair, la ceinture trop courte et le stress du retard qu’on prenait n’ont pas aidé à réussir l’opération. Du coup, ils ont décidé de repasser chez eux pour récupérer le cosy (je ne suis pas sûr de l’orthographe…). Vers 19h, Virginie a téléphoné pour savoir où on en était. Je lui ai fait un résumé de la situation et conseillé de ne pas nous attendre pour manger.
Après un court passage chez les Pinto, nous avons fini par attacher Alexia, par nous installer dans la voiture et par partir.
Laetitia a pris le volant, Alexia était devant et Sandrine, Micaël et moi étions derrière. Micaël s’est rapidement endormi. Nous nous sommes arrêtés à l’aire d’Assevillers, l’aire de repos avec un Quick, celle où Sandrine et moi avons nos marques…

Nous nous sommes garés devant chez Virginie et François vers 22h45. Nous avons discuté une bonne partie de la soirée, perdant dans l’ordre chronologique Micaël puis François avant que les derniers rescapés abandonnent vers 3h du matin.
Les Pinto ont dormi dans la chambre qui est la notre habituellement où un lit parapluie avait été monté.
J’ai branché le lit gonflable pour deux personnes au milieu du salon. En cinq minutes, avec des draps et des coussins, nous avions un super lit confortable.
Trois heures plus tard, alors que Sandrine s’était retrouvée régulièrement allongée sur moi et que mon dos commençait à me faire assez mal, nous avons tous les deux ouvert les yeux. Nous étions au milieu du lit à moitié dégonflé, creusant un trou avec le poids de nos corps. Je l’ai rebranché. Ca faisait un bruit d’aspirateur. J’avais peur de réveiller une des deux petites mais c’est finalement Virginie qui a pointé le bout de son nez. Elle a vu l’état du lit, s’est frottée les yeux puis est repartie se coucher en titubant.
Nous nous sommes recouchés mais lorsque tout le monde s’est levé, avec les bébés dans les bras, nous étions encore dans le creux, le dos contre le parquet.

Samedi

Je me suis dévoué pour aller chercher les croissants. Nous avons pris notre petit déjeuner, laissant Armelle et Alexia se découvrir, jouer, discuter, dans le parc. Micaël a dormi une bonne partie de la matinée, récupérant de ses semaines de folie où il répare des bagnoles ou construit des maisons, ou les deux en même temps…
Alexia et Armelle ont mangé. Les trois couples sont passés un par un sous la douche, se relevant auprès des enfants pour les surveiller. Puis les parents ont préparé le nécessaire pour une promenade dans la ville : un sac avec les couches, de quoi se changer, le goûter, la poussette, etc. Sandrine et moi nous regardions cela, ce chambardement, cette agitation, avec de grands yeux.

Notre promenade nous a d’abord mené dans le métro puis dans le centre ville de Lille, jusqu’à un restaurant, l’Omnia, ancien cabaret, cinéma X, devenu restaurant abordable aux allures chics avec fauteuils et banquettes rouges, une ambiance feutrée.
Les bébés ont été plutôt calmes dans l’ensemble ou alors, elles chouinaient en alternance. Malgré tout, pendant un petit quart d’heure, alors qu’Alexia pleuraient parce qu’elle n’arrivait pas à s’endormir et qu’Armelle poussait des petits cris pour qu’on s’occupe d’elle, nous avons eu un peu de mal à nous parler. Mais dès qu’elles nous ont font un sourire, on a tout oublié…
Sandrine, qui n’avait pas très faim, m’a donné la moitié de ses plats, on s’étonne après de mon micro surpoids !
Nous avons parlé de choses et d’autres. A un moment j’ai cru entendre François dire qu’il était « gay mignon » mais ce n’était pas ça. Je venais de lui avouer que si j’étais homo, il aurait été mon genre de mec, comme Olivier l’avait dit lors de la soirée chez nous début juin.

Les serveurs étaient gentils. L’un deux sentait très bon, Laetitia a dit en rigolant qu’elle aurait bien voulu connaître son parfum. Lorsque nous avons payé, c’est lui qui nous a encaissés. Avant de partir, je lui ai demandé quel parfum il mettait. Il n’a pas su me répondre. Il a essayé de me faire un dessin pour m’expliquer la forme de la bouteille puis n’y parvenant pas, a pris une carte du restaurant pour noter au dos son numéro de portable, me conseillant de l’appeler dimanche après-midi pour avoir ma réponse. J’ai retrouvé les autres en me ventant d’avoir eu le numéro de portable d’un serveur…
Je suis peut-être gay finalement...

Nous nous sommes promenés dans les rues de Lille, sous le soleil. Sur la Grand’Place, des hommes et des femmes déguisés enterraient leur vie de garçon ou de jeune fille ; deux jeunes hommes à peine sortis de l’adolescence proposaient sur des cartons de fortune des câlins gratuits.
Laetitia et Virginie ont fait les magasins à la recherche de bonnes affaires. Elles ont trouvé leur bonheur dans la rue des magasins pour vêtements d’enfants. Nous attendions dehors, les observant aller de magasin en magasin.
Pour le goûter, nous nous sommes arrêtés dans un petit truc appelé So Cake. A nous six avec les bébés et les poussettes, nous occupions tout le rez-de-chaussée. Le patron venait de recevoir la visite de sa femme et de leur fille de 14 mois. Difficile de ne pas se sentir différent…

Nous sommes tranquillement rentrés à l’appartement pour nous détendre sur le canapé et les fauteuils. Micaël en a profité pour faire une petite sieste. Nous avons mis un temps fou à nous décider pour savoir ce qu’on allait manger. J’ai même du mettre mon grain de sel parce que je commençais à mourir de faim. Finalement, les hommes (toujours ce stéréotype du chasseur) sont allés à pied jusqu’au marchand de pizzas qui vient d’ouvrir à côté de l’entrée du métro et qui fait de très bonnes pizzas, salades, etc.
Nous avons mangé en regardant l’enregistrement du Koh Lanta de vendredi soir pour nous marrer devant la force de Véronique qui aime la randonnée (« A fond la randonnée » selon elle) mais qui ne sait pas nager, ce qui est très gênant pour son équipe. Mais malgré cela, ils se surpassent tous pour pallier ses erreurs et gagnent tout en ayant un boulet, c’est beau, c’est fort, c’est Koh Lanta !
Dans la nuit, nous avons perdu Micaël et François, et comme la veille, les autres se sont couchés vers 3h.
Nous avons retenté le lit à air mais encore une fois, nous nous sommes retrouvés à dormir à même le sol. Du coup, Sandrine s’est installée dans le canapé et je suis resté dans mon creux, les bras en croix à attendre le sommeil. C’est dur le camping !

Dimanche

Cette fois-ci, c’est François qui s’est proposé pour aller chercher les croissants. Micaël s’est réveillé à temps pour participer au petit déjeuner avec nous.
Nous avons tous trainé sur le canapé, sous la douche. Les bébés étaient plus en forme que nous.
Nous avons mangé tous ensemble essayant de définir nos prochains projets : un week-end en août, des vacances en Guadeloupe l’année prochaine… On verra. Moi, je ne peux pas me prononcer pour 2008.
A la fin de la sieste d’Alexia, nous sommes partis. La pluie a commencé à tomber quelques instants après pour ne plus nous lâcher jusqu’à notre arrivée, après quelques bouchons autour de Roissy.

Nous avons rangé nos affaires et nous nous sommes détendus devant un épisode Dexter. Sandrine, qui se mouchait depuis le matin, a commencé à se sentir de moins en moins bien. Elle avait chaud puis froid, de la fièvre, elle se sentait courbaturée. Elle s’est couchée tôt mais son état m’inquiétait.
Au réveil, après une nuit agitée, nous avons attendu un peu pour appeler le médecin. Il est venu vers 8h15 pour lui diagnostiquer une gastro-entérite et une rhino-pharyngite. Elle a appelé sa sœur pour qu’elle aille lui chercher ses médicaments et je suis parti rapidement au boulot. Du coup, j’ai badgé à 9h48, heureusement qu’il y a des horaires variables.

Aujourd’hui, on m’a à nouveau fait changer de poste mais cette fois je suis dans le bon service avec les bonnes personnes, du coup je discute, je m’intègre, je suis sociable… Ca change !

2 Comments:

Anonymous Anonyme said...

Cool, les week-end à Lille! Merci Virginie et François pour l'acceuil et merci Armelle pour avoir prêté tes jouets à Alexia...

09 juillet, 2007  
Anonymous Anonyme said...

Nous aussi on aimle vous avoir à Lille : ça a fait un vide après votre départ!!!

Bises

09 juillet, 2007  

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