Soirée du mercredi le mardi...
Mardi soir
Je suis parti à 16h30 pile histoire d’attraper le bus 84 à 16h39.
J’étais à l’arrêt à 16h37 et à 16h45, alors qu’aucun bus 84 ne s’était pointé, j’ai téléphoné à la jeune fille pour la prévenir de mon retard.
Moi : J’attends mon bus qui devait passer il y a cinq minutes… Je vais sûrement avoir dix minutes de retard… Je suis désolé.
Elle : Ne vous inquiétez. Il n’y a aucun problème…
Moi : Je préfère vous prévenir.
Elle : Et je vous en remercie mais ne vous stressez pas, je vous attends.
En raccrochant, je me suis dit que c’était bien d’avoir téléphoné pour l’informer de mon retard mais qu’en même temps, je venais de passer pour un angoissé dont on perçoit le stress au téléphone. Ce n’était pas un bon point pour moi. J’ai repris ma respiration et j’ai fini par me convaincre qu’il fallait arrêter de toujours penser au pire et que ce coup de fil n’avait été qu’anodin, purement informatif et c’est tout !
Dans le bus, j’ai fini de regarder Slevin. Le trajet m’a paru plus court que la dernière fois.
J’ai remonté la rue qui se dirige vers le jardin du Luxembourg, perpendiculaire à la rue Vaugirard et je me suis présenté à l’accueil un peu avant 17h10.
L’unique chaise de la dernière fois avait été remplacée par un canapé et un fauteuil très années 70, et une table basse agrémentait le coin.
Une jeune femme blonde aux cheveux courts, ayant un petit air de Maïtena Biraben, est venue me retrouver. Je l’ai ensuite suivie jusqu’au même bureau que la dernière fois. Elle s’est assise dans un grand fauteuil en cuir de chef et moi dans un siège rouge de l’autre côté du bureau. Elle semblait aussi à l’aise que moi et souriait beaucoup.
Elle m’a demandé de lui présenter mon parcours, m’a posé quelques questions sur le poste proposé, m’a précisé que ce serait pour le 15 septembre…
L’entretien s’est terminé sur le théâtre, elle voulait savoir de quoi parlait la pièce et quel rôle j’y jouais.
Je suis parti à 16h30 pile histoire d’attraper le bus 84 à 16h39.
J’étais à l’arrêt à 16h37 et à 16h45, alors qu’aucun bus 84 ne s’était pointé, j’ai téléphoné à la jeune fille pour la prévenir de mon retard.
Moi : J’attends mon bus qui devait passer il y a cinq minutes… Je vais sûrement avoir dix minutes de retard… Je suis désolé.
Elle : Ne vous inquiétez. Il n’y a aucun problème…
Moi : Je préfère vous prévenir.
Elle : Et je vous en remercie mais ne vous stressez pas, je vous attends.
En raccrochant, je me suis dit que c’était bien d’avoir téléphoné pour l’informer de mon retard mais qu’en même temps, je venais de passer pour un angoissé dont on perçoit le stress au téléphone. Ce n’était pas un bon point pour moi. J’ai repris ma respiration et j’ai fini par me convaincre qu’il fallait arrêter de toujours penser au pire et que ce coup de fil n’avait été qu’anodin, purement informatif et c’est tout !
Dans le bus, j’ai fini de regarder Slevin. Le trajet m’a paru plus court que la dernière fois.
J’ai remonté la rue qui se dirige vers le jardin du Luxembourg, perpendiculaire à la rue Vaugirard et je me suis présenté à l’accueil un peu avant 17h10.
L’unique chaise de la dernière fois avait été remplacée par un canapé et un fauteuil très années 70, et une table basse agrémentait le coin.
Une jeune femme blonde aux cheveux courts, ayant un petit air de Maïtena Biraben, est venue me retrouver. Je l’ai ensuite suivie jusqu’au même bureau que la dernière fois. Elle s’est assise dans un grand fauteuil en cuir de chef et moi dans un siège rouge de l’autre côté du bureau. Elle semblait aussi à l’aise que moi et souriait beaucoup.
Elle m’a demandé de lui présenter mon parcours, m’a posé quelques questions sur le poste proposé, m’a précisé que ce serait pour le 15 septembre…
L’entretien s’est terminé sur le théâtre, elle voulait savoir de quoi parlait la pièce et quel rôle j’y jouais.
En sortant, je me sentais à la fois confiant et inquiet. Confiant car l’entretien s’était bien déroulé et inquiet parce que c’était son job de mettre les candidats en confiance et de leur donner l’impression qu’ils étaient pratiquement pris pour leur donner envie d’argumenter afin d’avoir vraiment le poste.
Elle doit me donner une réponse aujourd’hui. Si ça ne marche pas, ce n’est pas très grave, ce n’est finalement qu’un CDD…
J’ai traversé le jardin du Luxembourg pour prendre le RER B. J’avais envie de m’assoir sur une chaise métallique pour lire et me détendre mais j’ai préféré rentrer. Et puis ma femme m’attendait.
Avant de rentrer dans l’appartement, j’ai croisé mon voisin du dessus, il m’a confirmé qu’il n’y avait rien chez lui, dans sa salle-de-bain, aucune fuite, aucune trace de quoi que ce soit. Je me suis alors empressé de vérifier à nouveau mon plafond pour m’apercevoir qu’autour du tuyau, le plafond était mou, imbibé d’eau et que ça commençait à goutter… Génial !
Sandrine qui allait beaucoup mieux m’a laissé regarder les deux premiers épisodes de The Nine pendant qu’elle faisait à manger et préparait la table. J’ai bien essayé de lui dire que j’allais m’en occuper mais elle n’a rien voulu entendre et je n’ai pas trop insisté non plus.
Les Pinto sont arrivés vers 21h. Les filles se sont installées devant Grey’s Anatomy. J’ai pris Alexia dans mes bras, (Sandrine, malade, pouvait pour une fois la partager), et nous avons mangé les cookies faits par Laetitia. Elle avait promis, pendant le week-end, qu’elle en ferait pour nous la prochaine fois et nous avons pu voir qu’elle tenait ses promesses.
Micaël s’est endormi au début de l’île de la tentation et a donc raté les jeunes filles en maillot de bain. C’était très con et très drôle. Nous avions beaucoup de commentaires à faire…
Ils sont partis à la fin de l’émission et nous nous sommes couchés.
Je me suis endormi en pensant au plafond de la salle de bain, à des scènes atroces du voisin qui traverse et tombe chez nous, aux travaux qu’il faudra faire, au budget qu’il faudra prévoir, à la saleté…
Sandrine, elle, n’avait pas l’air inquiet, comme toujours…
Ce matin, j'ai fait une petite promenade pour apporter l'arrêt de travail de Sandrine à la Sécu. C'était agréable.
Ce midi, au square Louis XVI, je n'ai pas vu l'heure passer. Je regardais un film intéressant, Farenheit 9/11 de Michaël Moore. Je suis rentré en marchant très vite, avalant les marches quatre à quatre pour finalement pointer à 13h59, une minute avant l'heure fatale...
Ma collègue, E. m'a demandé pourquoi j'étais essouflé. J'ai commencé à lui parler du film de Moore, des attentats du 11 septembre, du livre de Chattam, etc. Une vraie piplette. Je me suis demandé si je n'étais pas devenu le collègue chiant qui lui tient la jambe et dont elle parlera peut-être dans son blog (si elle en a un), comme j'ai pu le faire avec V. ou E. ces dernières semaines.
2 Comments:
Nous on a bcp aimé la réplique de Fiona je crois : "tout ce que je lui demande c'est de me respecter quand il séduit d'autres filles"... à méditer.
Nico
Encore une fois j'ai loupé un truc génial...
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