Les choses simples

5.6.09

Semaine étrange

Week-end dernier

Tout a été plus ou moins rythmé par l’organisation de mon Dîner presque parfait de dimanche soir. En effet, samedi, nous avons fait les courses pour la maison et pour le dîner.
Du coup, après être rapidement passé chez les parents de Sandrine pour étendre au soleil, dans leur jardin, une première lessive, je suis allé déposer Vincent chez ma mère.
En rentrant à la maison, je devais récupérer Sandrine pour faire les courses mais finalement, nous avons terminé le ménage.

Nous étions chez ma mère pour midi et demi.
Nous avons profité de la sieste de Vincent pour faire les courses.

Dimanche, en début d’après-midi, j’ai commencé à préparer mon repas. Sandrine me tournait autour, voulant me donner des conseils, m’aider, etc. J’ai réussi à lui faire comprendre qu’il s’agissait vraiment d’un dîner que je voulais faire moi-même. Elle a fait une petite sieste et quand Vincent s’est réveillé, ils sont partis pour profiter du jardin des beaux-parents.
Moi, je suis resté tout seul avec mon tablier et ma table, mes plats.

Je crois que je ne me suis pas trop mal débrouillé. J’ai retiré toute la pression et j’ai accueilli mes invités.

Samedi, j’avais dans ma boîte aux lettres un courrier des éditions Guyguy, que je devais renvoyer signé.
Dans la semaine, j’ai essayé de mettre la pression sur mon patron qui m’a dit qu’il allait faire le maximum pour moi.
Dans le même temps, j’ai organisé une matinée de formation aux éditions Guyguy, avec Olivier, jeudi matin.
Mardi soir, mon patron m’a dit qu’il pourrait me donner une réponse définitive jeudi soir. Le timing n’était donc pas très bon puisque je me voyais déjà rendre mon courrier signé sans savoir si les éditions Crackers pouvaient quelque chose pour moi.
Bien sûr, ça m’a fait beaucoup gambergé…

Jeudi


Le matin, après avoir déposé Vincent chez la nourrice avec Sandrine, nous avons pris le bus ensemble pour retrouver Olivier à la gare de Neuilly-Plaisance.
Nous sommes descendus à Nation, laissant Sandrine poursuivre toute seule.
Avec Olivier, nous avons emprunté les couloirs nous menant vers la ligne 9. C’est là qu’une jeune fille m’a interpellé. J’ai tout de suite reconnu avec plaisir Samantha qui s’est elle-même présentée à Olivier comme ma voisine qui m’empêchait d’écouter en classe de philo. Nous avons discuté un peu, surtout qu’elle prenait la même ligne que nous. Elle a eu un bébé il y a trois ans et dirige une boutique de prêt à porter. Elle refuse complètement de se connecter à Copains d’avant ou Facebook, n’ayant aucun besoin de renouer avec des gens « d’avant » justement dont elle se passe très bien. A la fin, nous n’avons eu ni elle ni moi ce reflexe idiot d’échanger nos numéros en nous promettant de nous rappeler très vite, tout en sachant que nous ne le ferions jamais.

Matinée de formation très riche. Olivier avait beaucoup de choses à me montrer et peu de temps. C’était son dernier jour et il y avait quand même une petite émotion. L’équipe a l’air très sympa. Les locaux sont bien, les ordis aussi. J’ai rencontré Guy, le patron des éditions Guyguy, juste pour se serrer la main, comme ça, vite fait.
J’étais aux éditions Crackers pour le déjeuner. J’ai raconté ma matinée ; j’attendais toujours une réponse de mon patron.
Réponse que j’ai eue en début d’après-midi. Il ne pouvait finalement rien faire pour moi et me souhaiter bonne chance pour la suite. Je ne suis pas tombé de haut ; ça n’a pas été une surprise énorme mais je me suis soudain senti totalement vidé. Je ne savais pas quoi dire. J’aurais tellement voulu que cette expérience se poursuive, que rien ne s’arrête mais c’était croire au miracle…

Je me sens triste. Je ne veux pas quitter mes collègues, mon poste, mon quartier, mes habitudes. Et tout ça, c’est pour bientôt car chez Guyguy, ils m’attendent le 1er juillet pour un CDI.

Handball

Matchs amicaux contre Fontenay, au Perreux mardi soir et chez eux jeudi soir.

Mardi, c’était assez horrible. Nous avons tous mal joué et nous perdons d’un but alors que l’équipe adverse n’était vraiment pas forte.
Stéphane était très déçu par les mecs, l’entraîneur, son propre jeu.
Jeudi soir, nous avons mieux joué. Nous avons dominé le match en jouant plus sérieusement. J’étais bien, j’ai marqué quelques buts, je me suis démerdé en défense.
Stéphane, quant à lui, n’était toujours pas à l’aise. Il observe des choses dans l’attitude des joueurs ou de l’entraîneur qui ne correspondent pas à sa philosophie sportive.
Il hésite même finalement à venir, sentant bien que jouer avec moi ne suffit pas pour se sentir bien dans une équipe.
Pour ma part, je pense qu’il a mal commencé et qu’il va devoir peut-être se remettre en question pour s’intégrer et avoir encore envie de venir.

1 Comments:

Anonymous Anonyme said...

Encore félicitations pour ce CDI et pour ta décision. Je suis de tout coeur avec toi, car moi aussi je quitte des collègues, une école, une philosophie que je préfèrerais garder.
Pour toi ce sera le 1er, pour moi ce sera le 2...

Nico

06 juin, 2009  

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