Le sac (deuxième partie)
Mardi soir
Avant de renter, j’ai décidé d’aller enfin chercher le sac de Sandrine.
Avant de renter, j’ai décidé d’aller enfin chercher le sac de Sandrine.
Je suis rentré dans la boutique et la vendeuse de la première fois m’a fait un grand sourire.
Je regarde les sacs et je ne vois pas celui que Sandrine désire. Samedi dernier, à Val d’Europe, dans la boutique Lamarthe, elle me l’avait montré et nous l’avions vu accroché à l’épaule d’une dame qui passait devant nous.
Je demande à la vendeuse. Elle me montre un sac que je trouve vraiment grand. J’hésite. Je me dis que c’est n’est pas normal d’hésiter encore après la péripétie de la dernière fois, que je devrais être sûr de moi, que l’image du bon sac devrait être imprimé dans ma tête pour toujours. Je regarde la taille en dessous mais là, c’est vraiment trop petit.
Sur le catalogue, je lui montre le sac que Sandrine avait pointé du doigt le soir de la surprise ratée.
Moi : Je veux celui-ci en noir et lisse.
La vendeuse : Vous êtes sûr ?
Moi : Oui. Elle a fait une croix sur celui-ci. L’autre est trop grand…
La vendeuse (descend et revient me montrer le sac) : Voilà.
Moi (le sac est noir, lisse, je ne peux pas me tromper) : Oui… c’est celui-là… Enfin je crois…
Elle m’a tout de même fait un second paquet cadeau et j’ai quitté le magasin en me disant que cette fois, c’était bon. J’avais cependant un léger doute au fond de mon être.
J’ai rangé le sac pour que Sandrine ne le voie pas tout de suite.
J’ai rencontré la voisine à qui j’ai donné le constat de dégâts des eaux que j’avais déjà pré-rempli . Elle doit le remplir de son côté et nous le rendre.
Ils partent au Portugal samedi. Nous avons papoté un peu. Il faut attendre un dégât des eaux pour que je papote avec ma voisine. C’est rigolo, elle vient d’un village tout près de chez Laetitia et surtout de chez les grands-parents de mes petits frères.
Je suis allé en vélo à la bibliothèque pour rendre trois romans, en prolonger deux et en prendre un autre.
J’ai préparé à manger et Sandrine est arrivée. Elle se doutait de quelque chose pour le sac et l’a facilement trouvé dans la chambre.
Moi : Je pense que c’est le bon.
Elle : Bah, on l’a vu samedi… Si jamais tu t’es trompé, c’est que tu dois avoir un clone : un Romain qui entend les informations et un autre qui va acheter le sac…
En disant cela, elle ouvrait le paquet et découvrait le sac.
Je regarde les sacs et je ne vois pas celui que Sandrine désire. Samedi dernier, à Val d’Europe, dans la boutique Lamarthe, elle me l’avait montré et nous l’avions vu accroché à l’épaule d’une dame qui passait devant nous.
Je demande à la vendeuse. Elle me montre un sac que je trouve vraiment grand. J’hésite. Je me dis que c’est n’est pas normal d’hésiter encore après la péripétie de la dernière fois, que je devrais être sûr de moi, que l’image du bon sac devrait être imprimé dans ma tête pour toujours. Je regarde la taille en dessous mais là, c’est vraiment trop petit.
Sur le catalogue, je lui montre le sac que Sandrine avait pointé du doigt le soir de la surprise ratée.
Moi : Je veux celui-ci en noir et lisse.
La vendeuse : Vous êtes sûr ?
Moi : Oui. Elle a fait une croix sur celui-ci. L’autre est trop grand…
La vendeuse (descend et revient me montrer le sac) : Voilà.
Moi (le sac est noir, lisse, je ne peux pas me tromper) : Oui… c’est celui-là… Enfin je crois…
Elle m’a tout de même fait un second paquet cadeau et j’ai quitté le magasin en me disant que cette fois, c’était bon. J’avais cependant un léger doute au fond de mon être.
J’ai rangé le sac pour que Sandrine ne le voie pas tout de suite.
J’ai rencontré la voisine à qui j’ai donné le constat de dégâts des eaux que j’avais déjà pré-rempli . Elle doit le remplir de son côté et nous le rendre.
Ils partent au Portugal samedi. Nous avons papoté un peu. Il faut attendre un dégât des eaux pour que je papote avec ma voisine. C’est rigolo, elle vient d’un village tout près de chez Laetitia et surtout de chez les grands-parents de mes petits frères.
Je suis allé en vélo à la bibliothèque pour rendre trois romans, en prolonger deux et en prendre un autre.
J’ai préparé à manger et Sandrine est arrivée. Elle se doutait de quelque chose pour le sac et l’a facilement trouvé dans la chambre.
Moi : Je pense que c’est le bon.
Elle : Bah, on l’a vu samedi… Si jamais tu t’es trompé, c’est que tu dois avoir un clone : un Romain qui entend les informations et un autre qui va acheter le sac…
En disant cela, elle ouvrait le paquet et découvrait le sac.
Ses yeux se sont écarquillés, sa bouche est restée entrouverte, elle m’a regardé du coin de l’œil, ne pouvant pas y croire.
Ce n’était toujours pas le bon sac !!!
Enfin, c’était presque le bon. En fait, elle voulait le même mais avec des anses plus grandes pour pouvoir le porter à l’épaule.
Mon visage s’est fermé tout de suite. C’était dément. Je ne pouvais pas m’être à nouveau trompé, c’était impossible et pourtant, je voyais bien à l’attitude de Sandrine que ce n’était pas le bon sac. Je n’avais plus vraiment envie de finir mon repas. Ce nouveau contretemps venait de me couper l’appétit. Sandrine a tout fait pour me convaincre que ce sac était très bien, elle a même poussé l’idée jusqu’à me faire croire qu’en fin de compte celui-ci était même mieux que celui qu’elle voulait au départ.
J’ai eu du mal à la croire. Je sentais bien qu’elle essayait de se convaincre elle-même.
Elle a vidé son sac pour immédiatement remplir le nouveau, histoire de se l’approprier avant que je décide de lui prendre le paquet des mains, de courir chez Lamarthe pour insulter ce magasin qui propose des sacs maudits, avec des tailles, des couleurs, des anses, des styles, tous ces pièges qui gênent un mec comme moi et mettent en péril de beaux cadeaux et de belles surprises au sein d’un couple sans histoire…
Je le trouvais bien ce sac. Il ressemblait à celui qu’elle voulait mais ce n’était pas exactement celui-là. Et je ne voulais pas être celui qui offre à Sandrine ce qu’elle ne veut pas vraiment, je ne veux pas qu’elle se contente de ce qu’on lui donne, je veux qu’elle ait ce qu’elle désire.
Stéphane et Ludivine sont arrivés pour le début de Grey’s Anatomy. J’ai préparé un café et rempli une tasse pour Ludivine. Il y avait une cafetière entière pour elle alors qu’elle ne boit que des mini-tasses… Je suis le genre de mec à faire tout de travers.
Laetitia est arrivée avec sa fille une dizaine de minutes plus tard. Elle s’était coupée les cheveux et avait fait un brushing (enfin sa coiffeuse pas elle toute seule) ; ça lui va vraiment bien. Alexia est passée de bras en bras avant d’aller se coucher dans notre lit. Elle a rechigné un peu. Je crois qu’elle voulait regarder les derniers épisodes de Grey elle aussi.
A la fin, Laetitia était déçue par l’absence de points positifs pour cette fin de saison. Aucun happy end nulle part. Un épisode qui s’achève sur la solitude des personnages, triste et désespérant.
Ludivine et Stéphane sont restés pour la première partie de L’île de la tentation. C’était vraiment drôle mais c’est quand même très long. Il ne se passe rien et ils arrivent à tenir plus d’une heure en filmant le vide ; après, ils nous mettent de la musique, des plans avec la lune et hop, c’est dans la boîte… Et nous on regarde bêtement…
J’ai raconté à Ludivine et à Stéphane l’histoire du sac depuis le début. Ca les a fait bien rire. C’est au moins ça ! Stéphane en a profité pour raconter à Ludivine l’histoire des œillets. C’était ma fête ou quoi ?
J’ai raccompagné Laetitia jusqu’à sa voiture. Dans la nuit, alors qu’elle avait sa fille dans les bras, j’avais l’impression d’escorter quelqu’un qui fuyait un endroit, une personne, qui s’évadait… Je l’ai laissée à sa voiture et, assuré de la bonne santé des deux femmes de Micaël, je suis rentré.
Alors que Sandrine s’apprêtait à dormir, j’ai voulu lui reparler du sac.
Moi : Je suis désolé pour le sac…
Elle (soupire) : Je t’ai dit que c’était bon. Je suis très contente d’avoir ce sac ! Il est même mieux que celui que j’avais vu en premier.
Moi : Tu dis ça pour me faire plaisir alors qu’au fond, tu es déçue, ce n’est pas celui que tu voulais…
Elle : Non, ce n’est pas celui que je voulais mais tu m’en as acheté un autre et il est très bien aussi, alors tu arrêtes de me parler de ça !
Moi : Tu comprends, je ne veux pas t’offrir une vie que tu vas accepter par dépit…
Elle : C’est comme pour le sac, la vie que tu m’offres est bien meilleure que celle que j’aurais pu imaginer…
Moi (ému par ce qu’elle vient de me dire) : Même si je suis un clone, même si je me trompe, même si je tombe toujours à côté, même si je suis maladroit…
Elle : Oui, c’est bien mieux comme ça… C’est moins classique…
Sandrine avait réussi à me rassurer. Je ne me suis pas couché tout de suite. J’ai lu un peu.
Ce matin, c’est elle qui m’a réveillé, seulement vingt minutes en retard. J’avais laissé le réveil à l’heure prévue pour Sandrine.
Du coup, je suis parti en retard. J’ai raté mon bus. Il y a ensuite eu des problèmes sur la ligne 14, ce qui est très rare. J’ai donc pris la ligne 1 mais je me suis arrêté une station avant celle proche de mon travail, j’ai dû marcher un peu plus longtemps…
Heureusement, ce soir, je fais un badminton avec Stéphane. Ca va me défouler. Enfin si ma douleur aux adducteurs est bien partie mais je n’ai pas l’impression… On verra tout à l’heure.
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