Les choses simples

7.6.10

Les trucs du week-end

30 ans Adrien

Je suis parti du boulot un peu après 18h. J’avais apporté mon appareil photo, il faisait beau et j’avais deux heures devant moi. J’ai traversé le Jardin du Luxembourg, descendu le boulevard Saint-Michel que j’ai trouvé très bruyant. Je suis entré dans deux librairies pour voir s’ils avaient des BD d’occasion puis j’ai rejoint les quais et j’ai débuté ma petite promenade, avec l’appareil à la main. Et je me suis fait plaisir. J’ai pris le temps de marcher, regarder les gens, chercher la photo qui m’intéressait, l’angle le plus convenable, la lumière. Je suis passé par des chemins que je ne connaissais pas ou peu, prenant vraiment le temps d’errer autour de Notre-Dame, sur l’Île Saint-Louis, sur les quais, observant ces personnes qui débutaient leur week-end par un petit moment de détente en bords de Seine, un livre à la main, une guitare entre les bras, des choses à grignoter, des choses à boire, etc.

Vers 20h, j’étais au rendez-vous, quai de Tournelle, sous la Tour d’Argent. J’ai cherché Adrien et ses amis mais j’étais vraisemblablement le premier. Le quai était rempli de monde. Des petits groupes assis en tailleur, qui débouchaient des bouteilles de vin, décapsulaient des bouteilles de bière, ouvraient des paquets de chips. Le soleil déclinait doucement au-dessus des flèches de Notre-Dame. Il y avait une lumière sensationnelle. Puis j’ai vu arriver Adrien et ses camarades. Je ne les ai pas rejoints immédiatement, j’ai préféré finir ma BD et les laisser investir le lieu qu’ils avaient choisi.

Je les avais presque déjà tous rencontrés à la crémaillère et puis, j’ai suivi leurs aventures sur Facebook grâce aux photos des différents week-ends, des vacances, etc. On ne se connaît pas vraiment mais Facebook fait que nous ne sommes pas vraiment des inconnus non plus.

Adrien avait indiqué qu’on pouvait ramener ce qu’on voulait. Le midi, au Monoprix, j’avais pris une bouteille de Gini me disant que cela serait original au milieu du jus d’orange classique et du Coca-Cola facile. Quand je l’ai sorti et déposé sur la nappe, j’ai tout de suite remarqué que j’étais un père de famille qui n’était jamais trop sorti et qui n’était pas un habitué de la nuit, car j’étais le seul à avoir apportée une boisson non alcoolisée. Ma bouteille, au milieu du blanc, du rouge, des bières, du champagne, du punch, faisait un peu tâche.

J’ai quand même réussi à parler aux gens et à me sentir à l’aise.

Comme la dernière fois, lorsque nous étions à la crémaillère d’Adrien, j’étais fasciné à l’idée que tous ces trentenaires n’avaient pas d’enfants alors que j’en avais déjà un, que certains des mes amis en avaient deux et que ce n’était pas terminé… Deux mondes finalement. Mais pas trop d’écart quand même quand on peut parler musique, raconter nos petites vies.

Il y avait quand même plusieurs personnes qui étaient dans le même collège que moi. Une jeune fille avec qui nous n’avions aucun souvenir en commun pour finalement se rendre compte que nous avions fait de l’athlétisme ensemble mais que ni elle ni moi n’avions aucun souvenir de l’autre.

Je me suis arrêté de boire quand je me suis aperçu que nous nous tenions vraiment trop près de la Seine et que ça ne me disait trop rien d’y finir. Comme j’avais encore soif, j’ai tout de même ouvert la bouteille de Gini.

Peu après 23h, je suis parti. J’ai marché jusqu’à la Gare de Lyon, dépassant des groupes de filles (15-16 ans) qui avaient passé leur soirée à boire du vin au goulot et qui ne marchaient plus droit.

Pendant ce temps-là, Sandrine était aux Arcades pour une soirée crêperie – cinéma (Sex and the city 2). A Neuilly, je l’ai attendue à la résistance, le temps qu’elle ramène tout le monde.

Barbecue

Samedi soir, alors que les parents de Sandrine étaient à la deuxième communion d’un cousin (fête à laquelle nous avons lâchement échappé), nous avons invité les Pinto, les Hedin et les Vantalon. Virginie et François avaient laissé Armelle chez les parents de Virginie. Maxime, Alexia et Vincent ont pu jouer ensemble un petit peu puis ils ont pris leur bain et mangé. Dans l’ensemble, ils ont été sages. Sandrine me donnait l’impression d’être partout à la fois pendant que moi j’essayais d’allumer le premier barbecue de ma vie. Jusqu’à présent, je m’étais toujours reposé sur des plus habitués que moi mais comme il y en a un dans ma nouvelle maison, je vais bien d’avoir prendre le coup de main. Du coup, j’avais demandé au père de Sandrine de m’expliquer sa technique. Je me suis plutôt pas mal débrouillé mais j’avais Micaël, Sylvain et François pour me donner des conseils et m’indiquer quand il fallait remettre du bois.

Je me suis aperçu que s’occuper du barbecue était un truc vachement viril : le feu, la domination d’un élément, la viande qui cuit grâce à nous et que tout le monde attend. François m’avait déjà fait part de cela pendant le week-end à Faches. Et cette fois, ce fut à mon tour de devenir un homme !

A part les moustiques qui s’en sont donnés à cœur joie sur le sang de tout le monde, la soirée a été bien tranquille.

Nous avons un peu débattu des conséquences de ma nouvelle. Virginie, qui l’a lue, m’a dit que si je lui avais dit que j’irais la donner à lire à la personne concernée, elle m’aurait conseillé de ne pas le faire parce que c’était trop intime. Laetitia a eu l’air de comprendre ce que j’avais cherché en lui demandant de la lire et que si elle avait réagi comme cela, c’était parce qu’elle ne me connaissait pas assez bien… Chacun a essayé de se mettre à la place de ma collègue et la plupart arrivait à la conclusion que les réactions dépendaient du degré d’intimité de la nouvelle et entre nous. Bref, ce n’était en tout cas pas une bonne idée de la lui faire lire.

Baptême Nolan

Une belle journée. Un baptême bien géré par un prêtre sympa, proche des gens et des enfants. Vincent n’a pas voulu rester avec moi et a donc passé la première partie sur l’autel avec sa mère puis après un pipi dans un bar d’à côté, il est resté sur moi, observant Sandrine signer le papier, prendre la pose pour les photos. Sandrine avait emprunté des chaussures à talons à sa mère. Au retour à pied de l’église, elle a souffert le martyr car des ampoules s’étaient formées partout. Pourquoi continuer à mettre des chaussures qui au bout d’une heure vous font mal ?

Nico et d'autres se sont déguisés, et ont fini dans la piscine : normal quoi !

Le repas était bon et Vincent a fait une sieste de deux heures et demi : moment parfait.

Nous sommes rentrés pour 19h45, bien fatigués quand même.

1 Comments:

Blogger ma petite vie said...

c'était vraiment super que tu sois passé! et tes photos sont vraiment belles, j'ai eu des bons retours, bon sauf Adeline, qui Like pas la sienne...

08 juin, 2010  

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