Les choses simples

29.2.08

Mais il n'arrête pas de dormir cet enfant !

Jeudi

Je suis parti de bonne heure du travail, un peu après 16h30.
J’ai retrouvé Sandrine et Vincent à la maison. J’ai rangé mes affaires et nous nous sommes préparés. Petite promenade en poussette le temps d’atteindre la maison de la nourrice. Elle était avec son fils et un autre petit garçon qu’elle garde depuis qu’il a 3 mois. Il n’arrêtait pas de me pointer du doigt en disant « papa ». Je suis resté avec Vincent dans mes bras le temps que Sandrine et la nourrice règlent les papiers, signent le contrat, etc. Cette troisième visite nous a confirmé dans notre choix. Ca ne va pas être facile de le laisser dans un mois mais l’adaptation qui début le 31 mars prochain va nous aider.

Nous sommes repassés à la maison le temps de donner le bain à notre fils, de lui enfiler son pyjama et de repartir direction chez ma cousine.
Nous sommes arrivés pile à l’heure ce qui avec un bébé de 2 mois est quand même exceptionnel.
J’ai de nouveau fait quelques écarts (il y a plus d’écart que de sérieux en ce moment… attention !) mais j’assume, je voulais profiter de la soirée, de l’invitation et des pizzas faites maisons. Après avoir mangé la pizza aux fromages, Julie s’est soudain aperçue qu’elle avait oublié de mettre du bleu, elle a dit : « je me disais aussi que ça manquait un peu… d’adrénaline » Ca nous a fait beaucoup rire !!!
Ils nous ont montré leur projet de travaux dans l’appartement, pour transformer leur F2 en F3. Nous avons essayé d’apporter nos idées, nos remarques et suggestions. Il y a du boulot.

Vincent a dormi toute la soirée. Julie a pu le prendre rapidement dans ses bras juste avant de partir. Julie m’a dit que je racontais n’importe quoi dans mon blog à son sujet, il ne pleure pas du tout et il ne se tortille pas de douleurs.
C’est vrai que pour ça, on a de la chance, il est plutôt cool quand nous sortons. La solution c’est la voiture ou la poussette. Prochaine colique, je l’habille et on sort.

Nous sommes partis après minuit. J’étais épuisé, à deux doigts de m’écrouler sur le canapé.
A la maison, le temps de nous préparer, de coucher notre fils après le trajet en voiture et d’attendre fébrilement qu’il finisse quand même par se réveiller, et il était 1h30 quand nous nous sommes couchés. Vincent a ouvert les yeux vers 5h30. Sandrine a préparé le biberon et je lui ai donné, assis sur la chaise dans sa chambre, à moitié endormi. Après avoir changé sa couche, utilisé mes techniques ancestrales d’endormissement, je me suis dirigé dans ma chambre, comme un zombie. J’ai jeté un coup d’œil sur le réveil, il était 6h15, un petit quart d’heure avant l’heure de la sonnerie. J’ai hésité une microseconde puis j’ai soupiré et je suis allé prendre ma douche.

Bien sûr, nous sommes fatigués mais c’est normal, c’est le début.