Une semaine, ça passe vite !
Vendredi.
Déjà vendredi.
Enfin vendredi plutôt…
Dimanche dernier, nous avons passé la journée avec les Hédin et les Pinto, accompagnés de leurs enfants. Stéphane et Elodie nous ont rejoints dans l’après-midi pour une promenade sur les Bords de Marne. Ils ouvraient la marche, insouciants, pendant que nous poussions nos poussettes respectives dans des couloirs à peine assez grands pour nous. Il faisait beau. Ce n’était pas très original : la promenade sur les Bords de Marne, des centaines de personnes avec bébé ou non, avaient décidé de faire la même chose que nous.
J’ai fait quelques écarts sur mon régime pendant la journée, mais c’était infime. Sandrine et Virginie me surveillaient. J’ai même refusé la pizza aux 4 fromages le soir.
J’ai trouvé la journée intéressante parce que nous avons pu nous occuper de nos enfants dans la journée, et s’occuper de nous dans la soirée, après les avoir couchés. Une journée enfants, une soirée adultes.
Mardi soir, je suis allé à l’entraînement. Le dernier avant une longue trêve.
Mercredi soir, Sandrine m’a retrouvé devant l’hôpital Armand Brillard de Nogent. Sans Vincent. Elle venait de le laisser à sa mère avec les instructions et un biberon au cas où… Nous avons pu rendre visite à Christelle et Romain, heureux parents d’un petit Raphael né lundi matin. Etrange de revenir dans cette maternité, à peine deux mois après l’avoir quittée. Raphael est plus petit que Vincent mais nous avons même eu du mal à nous souvenir que notre fils ait pu être petit. Je crois que cela doit être lié aux cheveux. Raphael a seulement un duvet sur le crâne alors que Vincent avait déjà sa coupe Tektonik dès le premier jour. Du coup, je crois que nous ne l’avons jamais perçu comme un nourrisson. Pour preuve, je n’étais pas à l’aise à l’idée de prendre Raphael dans mes bras, trop petit, trop fragile alors que pour Vincent, je n’ai pas hésité une seule seconde, enfin c’est mon fils aussi alors…
Nous avons retrouvé notre bébé dans les bras de sa grand-mère, endormi. Il avait été plutôt sage. Soirée cool à la maison. Nous avons profité d’un réveil éclair pour lui donner son bain même s’il était déjà 23 heures, comme si c’était vraiment si grave de ne pas le laver un jour mais bon…
Jeudi
J’avais un déplacement professionnel à Roubaix, avec mon patron.
Je devais le rejoindre dans le TGV pour un départ à 7h58. Je suis parti assez en avance pour arriver sur place, Gare du Nord, au moins 20 minutes avant le départ. Le RER a pris un temps fou à atteindre les Halles. Je sortais de la rame à 7h47 pour courir à toute vitesse vers le métro et prier pour qu’il se décide à rouler à la vitesse de la lumière. Je regardais ma montrer toutes les deux secondes, je sentais que j’étais tout prêt de me remettre à me ronger les ongles. A la Gare du Nord, j’ai pris mes jambes à mon cou et en costard cravate, chaussures de mariage, j’ai pratiqué le 100 mètres pour atterrir contre les agents de la SNCF dans leurs habits bleus et le TGV de 7h58 qui vient à peine de partir, tellement à peine que la queue du train est à 5 mètres de moi. Je demande la voix tremblante : « c’est bien le TGV pour Roubaix (sous entendu, c’est bien le TGV dans lequel il y a mon patron qui m’attend et je viens de le rater et je suis trop naze et mon avenir est foutu, et les trucs du genre, typiques de la famille Marchais) ? ». Le monsieur me répond avec un sourire entendu, presque sadique, que c’est bien celui-là mais qu’il y en a un autre dans une demi-heure. Comble du comble, je n’avais pas le numéro de mon patron sur moi. Je l’avais noté sur un bout de papier qui se trouvait dans mon autre sac… J’ai tout de même réussi à lui laisser deux messages, en appelant au bureau pour avoir son numéro, j’ai échangé mon billet et j’ai pris le suivant.
J’ai attendu 40 minutes à Lille pour avoir ma correspondance pour Roubaix. Je me disais que j’aurais pu y aller en taxi pour aller plus vite mais mon patron que j’avais finalement eu au téléphone, pas du tout énervé contre mon retard, m’avait conseillé de prendre mon temps. Je l’ai retrouvé à Roubaix, sous un ciel gris, et nous avons pris un taxi pour rejoindre notre lieu de rendez-vous. La ville n’est pas très belle. Je connaissais déjà pour y avoir fait un passage lors de ma tournée dans le Nord quand je travaillais aux Editions « de je ne donne pas de salaires à mes employés ».
Rendez-vous intéressant avec le gérant, un belge, qui parle plus le néerlandais que le français mais nous avons réussi à nous comprendre.
Deux heures plus tard, nous avons repris un taxi pour rejoindre la gare. Là, nous avons déjeuné dans un restaurant sympathique. J’ai encore fait un écart dans mon régime puisque j’ai mangé des pâtes.
Mon patron m’a parlé sérieusement de mon avenir au sein de la boîte. Il souhaite me garder, la direction également. Il va faire son possible pour ça, mais il doit trouver une combine pour contenter tout le monde et j’ai bien peur qu’il n’y parvienne pas et que cela me retombe dessus, par éclaboussures. On en reparlera…
Dimanche dernier, nous avons passé la journée avec les Hédin et les Pinto, accompagnés de leurs enfants. Stéphane et Elodie nous ont rejoints dans l’après-midi pour une promenade sur les Bords de Marne. Ils ouvraient la marche, insouciants, pendant que nous poussions nos poussettes respectives dans des couloirs à peine assez grands pour nous. Il faisait beau. Ce n’était pas très original : la promenade sur les Bords de Marne, des centaines de personnes avec bébé ou non, avaient décidé de faire la même chose que nous.
J’ai fait quelques écarts sur mon régime pendant la journée, mais c’était infime. Sandrine et Virginie me surveillaient. J’ai même refusé la pizza aux 4 fromages le soir.
J’ai trouvé la journée intéressante parce que nous avons pu nous occuper de nos enfants dans la journée, et s’occuper de nous dans la soirée, après les avoir couchés. Une journée enfants, une soirée adultes.
Mardi soir, je suis allé à l’entraînement. Le dernier avant une longue trêve.
Mercredi soir, Sandrine m’a retrouvé devant l’hôpital Armand Brillard de Nogent. Sans Vincent. Elle venait de le laisser à sa mère avec les instructions et un biberon au cas où… Nous avons pu rendre visite à Christelle et Romain, heureux parents d’un petit Raphael né lundi matin. Etrange de revenir dans cette maternité, à peine deux mois après l’avoir quittée. Raphael est plus petit que Vincent mais nous avons même eu du mal à nous souvenir que notre fils ait pu être petit. Je crois que cela doit être lié aux cheveux. Raphael a seulement un duvet sur le crâne alors que Vincent avait déjà sa coupe Tektonik dès le premier jour. Du coup, je crois que nous ne l’avons jamais perçu comme un nourrisson. Pour preuve, je n’étais pas à l’aise à l’idée de prendre Raphael dans mes bras, trop petit, trop fragile alors que pour Vincent, je n’ai pas hésité une seule seconde, enfin c’est mon fils aussi alors…
Nous avons retrouvé notre bébé dans les bras de sa grand-mère, endormi. Il avait été plutôt sage. Soirée cool à la maison. Nous avons profité d’un réveil éclair pour lui donner son bain même s’il était déjà 23 heures, comme si c’était vraiment si grave de ne pas le laver un jour mais bon…
Jeudi
J’avais un déplacement professionnel à Roubaix, avec mon patron.
Je devais le rejoindre dans le TGV pour un départ à 7h58. Je suis parti assez en avance pour arriver sur place, Gare du Nord, au moins 20 minutes avant le départ. Le RER a pris un temps fou à atteindre les Halles. Je sortais de la rame à 7h47 pour courir à toute vitesse vers le métro et prier pour qu’il se décide à rouler à la vitesse de la lumière. Je regardais ma montrer toutes les deux secondes, je sentais que j’étais tout prêt de me remettre à me ronger les ongles. A la Gare du Nord, j’ai pris mes jambes à mon cou et en costard cravate, chaussures de mariage, j’ai pratiqué le 100 mètres pour atterrir contre les agents de la SNCF dans leurs habits bleus et le TGV de 7h58 qui vient à peine de partir, tellement à peine que la queue du train est à 5 mètres de moi. Je demande la voix tremblante : « c’est bien le TGV pour Roubaix (sous entendu, c’est bien le TGV dans lequel il y a mon patron qui m’attend et je viens de le rater et je suis trop naze et mon avenir est foutu, et les trucs du genre, typiques de la famille Marchais) ? ». Le monsieur me répond avec un sourire entendu, presque sadique, que c’est bien celui-là mais qu’il y en a un autre dans une demi-heure. Comble du comble, je n’avais pas le numéro de mon patron sur moi. Je l’avais noté sur un bout de papier qui se trouvait dans mon autre sac… J’ai tout de même réussi à lui laisser deux messages, en appelant au bureau pour avoir son numéro, j’ai échangé mon billet et j’ai pris le suivant.
J’ai attendu 40 minutes à Lille pour avoir ma correspondance pour Roubaix. Je me disais que j’aurais pu y aller en taxi pour aller plus vite mais mon patron que j’avais finalement eu au téléphone, pas du tout énervé contre mon retard, m’avait conseillé de prendre mon temps. Je l’ai retrouvé à Roubaix, sous un ciel gris, et nous avons pris un taxi pour rejoindre notre lieu de rendez-vous. La ville n’est pas très belle. Je connaissais déjà pour y avoir fait un passage lors de ma tournée dans le Nord quand je travaillais aux Editions « de je ne donne pas de salaires à mes employés ».
Rendez-vous intéressant avec le gérant, un belge, qui parle plus le néerlandais que le français mais nous avons réussi à nous comprendre.
Deux heures plus tard, nous avons repris un taxi pour rejoindre la gare. Là, nous avons déjeuné dans un restaurant sympathique. J’ai encore fait un écart dans mon régime puisque j’ai mangé des pâtes.
Mon patron m’a parlé sérieusement de mon avenir au sein de la boîte. Il souhaite me garder, la direction également. Il va faire son possible pour ça, mais il doit trouver une combine pour contenter tout le monde et j’ai bien peur qu’il n’y parvienne pas et que cela me retombe dessus, par éclaboussures. On en reparlera…
Nous avons échangé nos billets pour rentrer une heure plus tôt. Résultat, j’étais à 17h à la maison.
Sandrine est allée chez le médecin vers 19h et je suis resté avec Vincent pour le bain, les soins et les câlins. Au retour de Sandrine, nous l’avons couché dans son lit et nous avons mangé puis regardé la Nouvelle Star, seuls, les Pinto nous ayant lâchement abandonnés… C’était bien drôle et ce nouveau jury me plaît bien.
3 Comments:
On ne vous a pas "lâchement abandonnés"!! C'est pas de ma faute si j'ai un mari qui rentre à des heures "tardives"... J'aurai préféré me marrer avec vous... ici, j'ai même pas le droit de parler... Vivement la semaine prochaine...
Félicitation aux nouveaux parents ! A ce soir ?
Il y a encore des patrons sympas et compréhensifs... essaie de le garder car ça ne court pas les rues!
Bisous à tous les 3,
Clo
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