Les choses simples

6.4.10

Retour du week-end

Vendredi

Le midi, je suis allé à la bibliothèque. J’y vais de plus en plus ces derniers temps. Comme l’ambiance n’est pas très bonne dans le service, je m’éloigne un peu, je fais profil bas et j’attends que ça se tasse. J’y trouve mon compte. J’ai toujours adoré me promener seul et lire, profiter du soleil, prendre des photos. C’est ce que je faisais quand j’étais chez Albin Michel. Mais ce qui est triste ici, c’est qu’il y a eu un temps où nous nous entendions vraiment bien et que ce temps semble révolu à jamais.

J’ai pris pas mal de BD et j’ai pu terminer une nouvelle que j’avais en cours depuis quelques mois.

Le soir, je suis rentré un peu plus tôt. J’ai eu le temps de profiter un peu de Vincent et Sandrine avant de faire mon sac et de partir pour la dernière compétition interclubs de l’année à Aulnay.

Je suis arrivé à l’heure pile, dans un quartier pavillonnaire pas simple à trouver (le GPS de l’Iphone m’a bien aidé). Le gymnase était assez petit (4 terrains seulement). Il pleuvait très fort et l’eau faisait un bruit étonnant contre le toit. Stéphane est venu nous voir. Tous nos adversaires étaient mieux classés que nous et ils avaient déjà gagné leurs deux précédents matchs. Ils étaient favoris mais nous avons joué notre chance pour finalement perdre 5-1, malgré certains matchs accrochés en 3 sets. Je suis tout de même rentré la tête haute car je suis le seul à avoir gagné mon match. Et puis avant de partir, j’ai fait un petit match contre un coéquipier qui est plus fort que moi mais que j’ai tout de même réussi à battre en trois sets. Bref, la semaine finissait bien.

Je suis rentré à la maison me doucher puis je suis remonté jusqu’à Noisy-le-Grand pour faire quelques matchs de foot sur la playstation de Stéphane. Il était déjà 23h20 quand je suis arrivé. Je ne suis pas resté très longtemps, juste assez pour me dire qu’il était trop tard et que Vincent n’allait pas faire une grasse matinée pour me soulager de m’être couché tard.

Samedi

Nous avons déposé Vincent chez ma mère et nous sommes allés à Pontault dans notre nouvelle banque pour ouvrir nos nouveaux comptes et parler pognon en attendant de tout mettre dans la maison.

Au retour, nous avons repris Vincent et nous sommes rentrés à la maison pour manger et faire une sieste, chacun dans sa pièce : Vincent dans son lit, moi dans le notre et Sandrine sur le canapé.

En fin d’après-midi, nous sommes passés voir Marion, Sylvain et Maxime. Vincent a eu son premier œuf en chocolat Cars : il était ravi, un jeu avec la photo de Flash McQueen et du chocolat !

Fanny et Sébastien sont arrivés vers 20h. Ils avaient apporté pour Vincent le même œuf que celui de Marion, donc notre fils était doublement content. Il a été particulièrement sage et Fanny et Seb nous ont félicités. C’est rigolo comme une réputation de parents peut se faire sur des détails. Un ou deux soirs plus tôt, Vincent avait été exécrable avec Sandrine. Ce soir-là, c’était un ange. Si ça tombe sur le bon soir, c’est quand même mieux pour tout le monde.

Nous avons passé une bonne petite soirée à discuter ensemble de tout et n’importe quoi. Je crois que ça ne fait pas de mal de les voir seuls de temps en temps. Ils ont plus de facilité à parler.

Dimanche

Nous avions rendez-vous chez Cindy à 10h30. Nicolas avait annoncé en début de semaine qu’il voulait faire un foot. J’imaginais le foot 2 contre 2 et ça ne m’excitait pas trop. En plus, il a fait moche tout le week-end du coup, j’ai dit à Stéphane que je ne ferais pas du foot et que sûrement que Nicolas n’en ferait pas non plus avec ce temps et qu’on irait avec lui se faire un petit PMU du dimanche comme il aime bien faire…

Devant chez Nico, son voisin attendait un ballon au pied, en tenue. Chez lui, un autre pote était prêt puis j’ai vu Nico en footballeur qui m’a demandé ce que je foutais habillé comme ça. Puis Stéphane est arrivé et il a pesté contre moi, comme quoi j’avais cassé l’ambiance du foot, que j’étais un rabat-joie, et tout. Nicolas nous a prêté des tenues complètes : chaussettes, chaussures, short et maillot et nous sommes allés jouer dans un terrain pourri derrière chez lui. Nous avons croisé Micaël sur le chemin qui lui aussi ne comprenait pas pourquoi je n’avais pas voulu faire un foot et pourquoi j’étais désormais habillé en brésilien.

Au début, nous avons essayé de jouer entre les deux buts, le seul endroit du terrain avec de la boue et des flaques énormes. Bien sûr, je ne voulais pas me salir donc je jouais sur la pointe des pieds. Par contre, Stéphane, dès qu’il a pu plonger dans la boue, il ne s’est pas fait prier. Malgré tout, c’était injouable.

Du coup, nous nous sommes déplacés dans l’herbe, construisant nos buts comme avant, avec des pulls et des sacs. Le terrain est praticable malgré quelques crottes de chien.

C’était bien sympa et je n’ai pas du tout regretté.

Nous sommes rentrés à la fin du repas des enfants. Nous avons tous pris nos douches et nous avons mangé. Certains enfants ont dormi (pas trop longtemps) et d’autres pas du tout. J’ai profité d’un petit moment où les garçons jouaient à Call of Duty et les filles à un jeu de société pour passer du temps avec mon fils.

Pendant la chasse aux œufs, il y a eu un court rayon de soleil et c’était drôle de voir tous les mômes chercher les chocolats un peu partout.

Lundi

Repas de Pâques chez les parents de Sandrine. Ma mère était là aussi.

Vincent a eu le droit à une deuxième session de chasse aux œufs. Au début, je n’ai pas bien compris. Je trouvais qu’il y en avait beaucoup trop puis Sandrine m’a dit qu’elle avait remis des chocolats de la veille dans le jardin.

En fin de journée, j’ai aidé Vincent à manger deux trois trucs, pour son bien…

1 Comments:

Blogger Claudia said...

c'est touchant de voir un père se sacrifier pour son enfant et de lui manger ses eoufs de Paques...
Vraiment touchant....

PS - tu devrais avoir honte!

11 avril, 2010  

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