Les choses simples

16.3.10

Et alors, toi, dans tout ça ?

Mardi

Soirée du mardi qui après avoir évitée une annulation définitive, se maintient toujours. On mange, on rigole, on raconte nos petites vies et ça avance comme ça depuis 8 ans.

Tout le monde demandait des nouvelles de Vincent. Sandrine, qui venait de passer la journée avec lui à la maison, nous a dit qu’il était tellement en forme qu’elle n’attendait qu’une chose : reprendre le travail…

Mercredi

Squash. Avant d’y aller, j’ai rechercher sur Google quelques informations techniques pour trouver la solution face à mon collègue, désormais plus fort que moi. De page en page, je me suis retrouvé sur le site de la fédération et j’ai jeté un coup d’œil sur les règles et le comptage des points. Je me suis aperçu que la manière dont on jouait (et dont je jouais avec Stéphane avant…) n’était plus du tout la bonne. En effet, jusqu’à présent, seuls les points gagnés au service pouvaient compter et le match se gagnait en 9 points avec deux points d’écart. Finalement, ce sont les femmes qui jouent toujours comme ça. Pour les hommes, c’est en 11 points et tous les points comptent. J’ai donc expliqué ça à mon collègue et nous avons tout de suite joué en conséquence. Je ne sais pas si c’était l’adaptation aux nouvelles règles et le fait qu’il se sente un peu souffrant, mais j’ai enfin gagné… On verra la prochaine fois. Mais ça aussi, ça faisait du bien.

Badminton : retour après une semaine sans rien et j’ai pu jouer avec mes anciens camarades. Ca m’a fait du bien. Je crois que je n’étais pas prêt à passer la soirée à me faire engueuler pour des histoires de placement.

Jeudi

Anniversaire de Sandrine. Le midi, je suis allé en expédition pour lui trouver des cadeaux. Sandrine ne m’avait donné aucune idée bien sûr mais je suis débrouillé.

Le soir, je suis allé chercher Vincent et nous avons acheté des fleurs. Quand Sandrine a téléphoné pour nous dire où elle en était, elle a demandé à parler à Vincent et il a tout de suite dit : « On va t’acheter des fleurs maman ! » Voilà, surprise gâchée mais ça a bien fait rire Sandrine…

Elle a eu l’air de trouver ses cadeaux intéressants.

Vendredi

Je n’étais pas en grande forme. Le midi, à la bibliothèque, j’ai allumé mon ordinateur mais je n’avais pas envie d’écrire. Alors j’ai emprunté plein de BD.

RAS à part l’obligation de regarder Les enfoirés le soir, comme chaque année à la même époque.

Samedi

Le matin, promenade entre la maison, le marché et la bibliothèque. J’ai emprunté quelques BD.

Repas le midi chez les parents de Sandrine avec Cidalia et Mathieu.

A 14h30, nous avons eu un rendez-vous avec notre conseillère du Crédit Agricole pour discuter de la fermeture prochaine de nos comptes. Il y avait quelque chose de triste dans cette discussion. Nous en avons profité pour fermer nos assurances vie ainsi qu’un truc appelé assurance-décès, de l’épargne à perte… Si tu meurs, ton conjoint récupère ; si tu vis, tu perds ton pognon. C’est un peu le principe d’une assurance : tu paies au cas où…

Nous avons acheté du papier bulle chez Shurghard et récupéré Vincent.

Nous sommes passés voir l’avancée des travaux chez Elisa et Stéphane. Les ouvriers (un cousin de Sandrine) faisaient le ravalement. A l’intérieur, c’était déjà bien avancé. La cuisine était posée, le parquet à l’étage, etc. Il restait du boulot mais ça ressemblait à quelque chose.

Ensuite, nous avons fait un tour chez Micaël et Laetitia. Il était avec son frère et avait continué à casser les murs. Leur maison n’avait plus trop la tête d’une maison. J’essayais de me souvenir de la tête qu’elle avait il y a encore quelques mois, de poser un canapé, une télé, la chambre des petites, là où se trouvaient désormais des gravats, de la poussière…

Il faut avoir une vraie capacité à pouvoir se projeter pour se lancer dans ce genre de travaux.

A la maison, j’ai terminé mes cartons de livres et le soir, j’ai tout descendu au garage, rangeant les cartons par thème et localisation. Ceux qui allaient dans mon ancienne chambre, chez ma mère, ceux qui allaient dans son garage, etc. Tout descendre tout seul a été un petit moment d’exercice. J’avais ensuite bien mal au dos et aux bras.

Dimanche

Sandrine a déposé Vincent chez ses parents et est allée chercher des viennoiseries. Stéphane B. et Stéphane L. sont arrivés presque en même temps, l’un avec le Touran et l’autre avec une estafette. Nous avons pratiquement vidé le garage dès le premier voyage. Ma mère avait fait de la place et nous avons pu empiler mes livres, les CD, les DVD, les BD, les textes, en sécurité. Dans le garage, nous avons réussi à coincer nos affaire afin qu’elle puisse rentrer quand même sa voiture…

Du coup, au deuxième voyage, il n’y avait presque plus rien dans les deux véhicules.

Ma mère a fait du café et nous avons discuté un peu autour de la table.

Stéphane B. est rentré avec nous pour remettre ses sièges puis il est passé chercher Elodie. Sandrine est allée récupérer Vincent et il a mangé, non sans mal.

Stéphane est passé me prendre pour que nous allions acheter quelques menus au Quick pour un repas gastronomique.

Vincent s’est réveillé à 15h, à l’heure idéale car nous avions rendez-vous à 15h chez Laetitia et Micaël pour l’anniversaire de Mélina.

Après-midi sympa avec des gens que nous voyons souvent finalement, entre les anniversaires, les baptêmes, etc.

Beaucoup de gens nous ont demandé des nouvelles de Vincent, nous ont demandé des détails, surtout ceux qui ont des enfants qui ont sensiblement le même âge que Vincent…

J’étais content de le voir jouer avec les autres enfants, d’être heureux.

Je craignais des crises rebelles comme il peut avoir en ce moment mais il a été très sage. Il nous a fait bien rire avec une sucette. Comme il devait la manger à côté de Sandrine mais qu’il avait aussi envie d’aller jouer avec les jouets, il ne savait plus trop quoi faire. Du coup, il la suçait et la posait dans le verre que Sandrine lui tenait. Il faisait mine de partir mais semblait rappeler par le goût du bonbon sucré et revenait en sucer encore un bout. Et ainsi de suite une bonne dizaine de fois. Ce qui nous a tous bien fait rire jusqu’à ce qu’il se décide à vraiment aller jouer.

Mélina a eu pas mal de cadeaux, des fringues et une moto rose mais elle préférait les papiers et les cartons. J’ai essayé de prendre des photos mais les enfants bougeaient trop. Elles sont presque toutes floues.

Nous sommes rentrés vers 20h et nous étions tous fatigués.

Lundi

Mon ordinateur du bureau a quelques soucis. Il est observation et pendant ce temps-là, ils m’en ont donné un autre. Je n’ai pas accès à tout et il y a encore des difficultés mais je peux travailler un peu. En même temps, c’est calme en ce moment.

Et l’ambiance est de moins en moins bonne. Au début, ça me minait beaucoup mais j’essaie de me dire que ça va passer.

C’est la fin de l’hiver. Il fait jour le matin, jour le soir. L’hibernation est terminée.

Badminton. J’ai joué en double mixte avec Nancy (avec qui je joue depuis septembre). Nous nous sommes inscrits pour une compétition à Lognes le 28 mars et nous devons nous entraîner un peu. Nous ne jouons pas comme des pros mais on se débrouille pas trop mal. J’étais en forme, j’ai fait quelques plongeons et cabrioles, une bonne soirée quoi.

Mardi

Le midi, j’ai attendu un long moment un signe de mes collègues pour aller manger. Puis ne voyant rien venir, j’ai tenté de les appeler mais sans succès. Je me suis décidé à y aller et je me suis rendu compte qu’elles étaient déjà à la cafét en train de manger… Je n’ai pas trop cherché à comprendre.
Je suis retourné dans mon bureau, j’ai attrapé mon livre et je suis allé manger au jardin du Luxembourg. Au soleil, il faisait bon. J’ai passé un agréable moment.